Accueil Évènement “L'adaptation de notre culture à la mondialisation constitue un défi”

Bouteflika a inauguré la manifestation Tlemcen capitale islamique : “L'adaptation de notre culture à la mondialisation constitue un défi”

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Dans son discours, le deuxième en moins de 48 h, Abdelaziz Bouteflika est apparu, avant-hier, beaucoup plus en forme devant une assistance nombreuse venue à l’occasion de l’inauguration des festivités de Tlemcen capitale de la culture islamique.

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De notre envoyé spécial, M. Mouloudj:

Dans un chapiteau qui ne cesse de faire parler de lui, surtout le coût qui, selon des informations dépasse les 4.6 millions d’euros, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la place de la culture chez le peuple algérien. « Vous pourrez apprécier tout au long de cette année, la place que tient la culture dans le cœur du peuple algérien et la déférence qu’il témoigne aux hommes et aux femmes de culture dans tous les domaines de leur créativité ». Par ailleurs, il a indiqué que « l’adaptation de notre culture à la mondialisation constitue un défi qu’il nous appartient de relever, cette modernisation, a-t-il encore précisé est indispensable maintenant que jamais et doit se faire dans le respect de notre personnalité et de nos valeurs ». Evoquant « le choc des civilisations », Bouteflika a estimé en s’appuyant sur des versets coraniques que l’Algérie est adepte du dialogue entre les différentes cultures et religions. Sur ce point, il a indiqué que, « nous sommes adeptes du dialogue, de l’échange, du partage entre les cultures car c’est à cela que nous convie le message adressé à l’humanité entière par le Saint Coran ». Cette manifestation sur la culture islamique permettra, selon le président, « une meilleure connaissance de l’Islam par les occidentaux », et en même temps, a-t-il ajouté « qu’une plus grande compréhension entre les peuples ». Notre devoir est d’œuvrer solidairement, a encore souligné Bouteflika « non pas à l’instauration de la confrontation et de la rupture, mais à la construction des consensus, des dialogues, des échanges fondant la grande réconciliation des cultures humaines ». A l’occasion de cette manifestation, dira encore le président, « nous dirons au monde que nous n’entendons rien renier de notre foi, de nos convictions, de nos façons d’être, mais sans nous attarder sur le bord du chemin à regarder le temps qui passe. La modernité c’est aussi nous, nos rythmes, nos chants, nos contes, nos livres, nos films, notre théâtre, notre créativité notre talent ». De son côté Khalida Toumi, ministre de la Culture a souligné dans son intervention que « c’est grâce au président que toutes les manifestations culturelles ont eu lieu », avant de donner un bref récapitulatif sur les différentes manifestations, notamment, Alger, capitale de la culture arabe en 2007 et celle du festival Panafricain, en 2009.

M. M

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