735 retraits de permis en 2011 à Tizi-Ouzou

Partager

La Sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou fait état, dans son bilan, de 735 retraits de permis de conduire depuis le début de l’année en cours. Les mêmes statistiques indiquent, en outre, que pour la même période, il a été enregistré 70 cas de mises en fourrière.

On se demande parfois s’il y a une journée qui passe, sans qu’un accident de la route ne soit signalé ici ou là. La réponse est bien sur claire et les chiffres et les statistiques qu’annoncent quotidiennement les services de sécurité à l’échelle nationale parlent d’eux-mêmes.

La wilaya de Tizi-Ouzou, à l’instar des autres, n’est pas à l’abri, c’est du moins ce qui ressort du bilan de la Sûreté de la wilaya concernant les délits et infractions au code de la route pour l’année 2010 et le premier semestre 2011.

Un bilan qui fait part de 2 801 cas de retraits de permis de conduire effectués par les différents services de sécurité de la wilaya durant l’année précédente, alors que durant le premier semestre de l’année en cours, 735 permis ont été retirés. Quant à la mise en fourrière, on a enregistré 406 cas en 2010 et 70 cas au premier semestre 2011. Ceci en plus des contraventions, dont il ne faut pas sous-estimer l’importance des chiffres. Il s’agit, en effet, de 11 004 cas recensés l’années dernière et 1 031 en un seul semestre seulement, le premier de l’année courante. Effectivement, les gens semblent faire la course à la morgue et ne se rendent pas compte que c’est le véhicule qui est fait pour être conduit et non l’inverse, en examinant ces chiffres, et tant d’autres qu’engendrent ces délits et ces accidents de la route généralement mortels, il y a lieu de s’inquiéter et d’inciter les personnes à plus de prudence et de vigilance pour ne pas gâcher leur vie, en une fraction de seconde.

L’excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse ou encore l’utilisation du téléphone mobile en conduisant, sont, entre autres, les motifs qui engendrent les accidents routiers.

En effet, des milliers de personnes perdent la vie, d’autres se retrouvent sur des fauteuils roulants le reste de leur vie à cause d’un accident de la route. Et une fois l’accident arrivé c’est trop tard !

Rachida Selmani

Partager