Accueil Évènement Ali Haddad écope de 6 mois de prison ferme

JUSTICE - Alors que Zoukh et Khenfar ont été mis sous contrôle judiciaire : Ali Haddad écope de 6 mois de prison ferme

252
- PUBLICITÉ -

L’ex-patron du FCE, l’homme d’affaires Ali Haddad, a été condamné hier par le juge d’application près le tribunal de Sidi M’Hamed, à 6 mois de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 DA.

- PUBLICITÉ -

La deuxième personne impliquée dans l’affaire, en l’occurrence Hassan Boualem, directeur du Centre national de production des titres et documents sécurisés d’El Hamiz, a été pour sa part condamné à une peine de deux mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 20 000 DA.

Les accusés, selon les dispositions de la loi, peuvent faire appel de ce jugement dans les dix prochains jours. Pour rappel, l’homme d’affaires a été inculpé sur les accusations «d’obtention indue de documents administratifs» pour Ali Haddad et de «délivrance indue de documents» pour Hassan Boualem.

Lors de son audition par le juge, Ali Haddad a déclaré que la détention de deux passeports est «normale», selon ses dires devant le magistrat, repris par l’APS. Il a indiqué, selon la même source, «avoir utilisé les deux passeports à plusieurs reprises lors de ses déplacements à l’étranger».

Ali Haddad a justifié la détention d’un deuxième passeport biométrique (48 pages) par le fait que sur son «ancien passeport était apposé un visa iranien, ce qui allait l’empêcher de se déplacer librement aux États-Unis d’Amérique qui refusent d’accorder un visa pour tout passeport où est apposé un visa iranien», rapporte l’agence officielle.

En outre, il a affirmé «n’avoir pas déposé de dossier pour l’obtention de son nouveau passeport, obtenu suite à une demande adressée à l’ancien Premier-ministre, Abdelmalek Sellal».

Questionné par le juge sur son arrestation au niveau du poste frontalier d’Oum Teboul, Ali Haddad a répondu qu’il n’était pas «en fuite» et qu’il n’était «pas encore au courant» de l’émission d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN) à son encontre. Auditionnés dans le cadre d’une enquête liée à des affaires de corruption, le juge d’instruction près la Cour suprême a ordonné la mise sous contrôle judiciaire des deux walis, l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, et Mohamed Djamel Khenfar.

Incarcération de Oulmi et de l’ex-PDG du CPA

Le magistrat instructeur du tribunal de Sid M’hamed (Alger) a ordonné, tard dans la soirée d’avant-hier, le placement en détention provisoire du président du groupe Sovac, représentant de la marque allemande d’automobile Volkswagen en Algérie, Mourad Oulmi.

Pour rappel, ce dernier a été convoqué dans le cadre de l’instruction d’une affaire de corruption impliquant plusieurs hauts responsables de l’État, dont l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia.

L’ex-PDG du Crédit Populaire d’Algérie (CPA), Omar Boudiab, a lui aussi été placé, hier, sous mandat de dépôt par le juge du tribunal de Sidi M’hamed. L’ex-patron du CPA est accusé dans l’affaire des «crédits pharaoniques» accordés au groupe SOVAC. Par ailleurs, cinq cadres du ministère de l’Industrie, impliqués dans la même affaire, ont été placés également sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach.

Synthèse de Kamela H.

- PUBLICITÉ -