Appel à une grève générale et marche demain

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Réunis dans l’après-midi d’avant-hier, les représentants du Pacte des forces de l’alternative démocratiques regroupant les organisations syndicales Satef, Snapap, l’Ugca, les associations CST, GAA, la Laddh, AVO88 et les partis PST et PT lancent un appel «(…) aux partis politiques, syndicats, associations, corporations professionnelles à adhérer au mot d’ordre d’une grève générale suivie d’une marche pour le 15 octobre 2019». Cette action de protestation sera menée afin d’exiger «la libération des détenus politiques et d’opinion du mouvement», «le respect des libertés démocratiques», «le processus constituant en tant qu’expression de la souveraineté populaire», «le rejet de la loi sur les hydrocarbures et la loi de finance 2020», «le rejet des élections présidentielles du 12 décembre 2019».

Dans une déclaration-appel, les représentants locaux du Pacte des forces de l’alternative démocratique ambitionnent «une large mobilisation» de toutes les franges de la société pour, souligne-t-on, «peser sur le cours des événements» en cours en Algérie. Sous le mot d’ordre «Unis et pacifiques nous vaincrons», les signataires du document comptent maintenir la pression sur les tenants du pouvoir pour «la réappropriation de la souveraineté politique et économique» du pays. Pour eux, «le pouvoir politique mène une offensive sans précédent à travers un arsenal législatif qui s’inscrit dans le cadre de la déconstruction du processus révolutionnaire, à travers le projet de loi sur les hydrocarbures et la loi de finance 2020, qui consacrent le bradage des richesses nationales au profit des multinationales», et ce, fait-on remarquer, «dans le but (…) de régénérer un système en cours de décomposition». Par ailleurs, des dizaines de citoyens de la région ont observé, hier matin, un rassemblement devant les locaux de la société Sonatrach, sis à l’arrière-port de Béjaïa pour exiger «le retrait de la loi sur les hydrocarbures». Quelques employés de cette société se sont joints aux protestataires pour afficher, eux aussi, leur «rejet de cette loi».

D. S.

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