L’ancien ministre de la Communication sous Benflis, Abdelaziz Rahabi, a rappelé, avant-hier, sur sa page officielle Facebook, qu’il «reste attaché à la plate-forme d’Aïn Benian», en réaction aux informations qu’il considère «tendancieuses» et «semant la propagande».
«Je reste attaché à la plate-forme d’Aïn Bénian, car elle représente à mon sens un début, à la fois complémentaire et consensuel, d’un dialogue global, après le rétablissement de la confiance et la mise en place d’un climat propice, car le citoyen ne votera que si ces conditions sont réunies, étant, en dernière instance, l’ultime arbitre», a-t-il écrit dans un poste. Au sujet du dialogue, l’ancien ambassadeur dit soutenir toute initiative qui sortirait le pays de la crise : «Par principe, je soutiens toute initiative tendant à sortir le pays de l’impasse politique qui s’accentue de jour en jour».
Puis, il fait un rappel des différents rendez-vous politiques auxquels il avait pris part, «mû par une conviction quant aux vertus du dialogue politique». «Par le passé, j’ai eu à prendre part à plusieurs initiatives (2004 contre le 2ème mandat, 2008 contre la non- limitation des mandats présidentiels, 2012 en faveur des réformes politiques, 2014 lors de la conférence de Mazafran, puis Mazafran II que j’ai présidée en 2016 et dernièrement le Forum national du dialogue du 6 juin 2019», a-t-il énuméré.
En ce qui concerne l’élection présidentielle qui constitue le point de divergence entre le pouvoir actuel et un large pan de la société et de la classe politique, Abdelaziz Rahabi dit réitérer son adhésion au principe de l’élection présidentielle, qui devrait avoir lieu, selon lui, «sous supervision d’une instance indépendante de l’administration et souveraine dans l’élaboration des listes électorales, le contrôle des élections et la proclamation des résultats».
M. A. T.