Avec la même hargne à Boumerdès

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Plusieurs villes de Boumerdès ont vibré, hier, lors du 33ème vendredi de colère pour le départ de système, aux slogans hostiles aux tenants du pouvoir en place qui veulent organiser des élections présidentielles le 12 décembre prochain. Des processions humaines ont déferlé dans les villes de Boumerdès, Bordj Ménaïel, Nacéria et Dellys pour exprimer leur rejet des prochaines élections présidentielles. Tous les slogans scandés sont dédiés au rejet des élections et des appels à la libération des détenus du hirak, la libération des média et l’instauration d’un régime démocratique.

Les marcheurs ont sillonné les rues principales de la ville, dont le boulevard de l’indépendance, la rue de l’université et le pôle ouest, le 11 décembre 1960. Durant leur périple, les marcheurs ont scandé des slogans hostiles aux élections : «Makach intikhabate ya l3issaba», «Ulac lvote ulac», «Libérez les détenus, libérez l’Algérie», «Dawla madania machi asskaria», «Djazair hora démocratia». Des pancartes et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire plusieurs messages adressés aux tenants du pouvoir pour leur signifier que les Algériens ne vont pas voter contre l’intérêt de leur pays ont été brandies par des manifestants qui chantaient à la fois des chants patriotiques. Le point de chute de la marche était comme à l’accoutumée le parvis du siège de la Cour de Boumerdès.

Sur place, une foule immense s’est rassemblée pour chanter et répéter des slogans anti- pouvoir et exprimer le rejet des prochaines élections prévues le 12 décembre prochain. À Laaziv (Naciria), un virant hommage a été rendu aux détenus du hirak, dont certains ont entamé une grève de faim pour dénoncer leur mise en détention provisoire. Les citoyens de la région ont remarqué l’absence des barrages de filtration des gendarmes dressés par le passé sur les routes, notamment à l’entrée Est de Boudouaou.

Z Youcef

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