Ce qui est nécessaire pour l’Algérie

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Par S Ait Hamouda

La présidentielle que représente-t-elle, d’abord la stabilité du pays qui semble aujourd’hui tanguer du meilleur au pire et du pire au pire du pire. Ensuite, pour plus de visibilité politique, de clairvoyance et pour la prospective, de façon à mettre l’Algérie à l’abri des menaces multiformes de l’extérieur.

Il y a de nombreux pays qui nous veulent du mal et de l’intérieur aussi, où des affidés à ces puissances cherchent à semer le trouble et la division. Nonobstant tous ces malaises, le pays ne peut sombrer dans l’incertain grâce à la vigilance de ses enfants.

Ils sont conscients de ce qui les menace et prennent tout au sérieux. Il se peut que ceux qui phagocytent aujourd’hui le «Hirak», ceux qui veulent l’orienter vers l’irréparable, ceux qui veulent utiliser tous les moyens pour nuire à l’Algérie et aux Algériens dans leur unité retrouvée pour l’installer dans une situation bancale. Mais c’est méconnaître les Algériens que de croire que ce sont des moutons de Panurge. «Désolée bergère je n’aime pas les moutons qu’ils soient de pure laine ou chapeau melon», qu’ils soient guidés par «Tartempion» ou par des recommandations d’un quelconque gus.

L’Algérien n’écoute que son pays qui geint, qui hurle au-secours ! Pour qu’on le sauve, qu’on le tire vers de meilleurs destins, qu’on le préserve de tous les malheurs, qu’on le prémunisse contre toutes tentatives de le faire pencher, irrémédiablement, à la fenêtre du néant. Résolument, le pays et son soleil ne peuvent courber l’échine devant un quelconque ennemi ni faire le dos rond aux usurpateurs de tout poil et encore moins leur faire l’offrande d’un territoire maniable, avili et soumis. L’Algérie est un grand pays, par son peuple déterminé, par sa jeunesse audacieuse et déterminée.

Donc, ses ennemis doivent se le tenir pour dit, une fois pour toutes. Ils doivent apprendre des enfants du polygone, la géométrie ineffable là où elle prend racine et là où elle prend forme pour venir au monde. Ce que nous leur laissons à apprécier l’amont et l’aval de cette cartographie qui se dessine aux contours du monde et s’impose à lui.

S. A. H.

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