Accueil Évènement De la grève de l’école à l’école de la grève !

Point d'ordre : De la grève de l’école à l’école de la grève !

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S. Ait Hamouda

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Bis repetita, on reprend les mêmes et on recommence, des débrayages à n’en plus finir, dans le secteur de l’éducation. Cela devient une antienne, qui ressemble à s’y méprendre à une rengaine de coups feints ou voulus, tout simplement pour déstabiliser, désarçonner, pour conduire Mme Benghebrit à jeter l’éponge. Rien ne vaut l’insistance, en pareil cas, surtout lorsque l’on sait où l’on va.

Mais en la demeure, insister pour avoir la peau de la ministre, s’avère un dur morceau. Elle semble être une dure à cuire, et elle s’attend au pire. Cependant, il reste tout de même un problème, très important, ce sont les élèves, on semble s’en taper. La raison d’exister des ces syndicats, et de ce qui les guide, c’est tout de même la population scolaire qui va être privée de classe, pendant la durée de cette grève, qui sera comptabilisée en journées manquées, ratées, pour rien.

Et après, on essayera de recoller les morceaux en rattrapages. On dira après coup «on est des parents nous aussi» ou encore : «on a le souci de la scolarité de nos enfants», mais à présent notre soucis premier est Belghabrit et tant pis pour ce qu’il en adviendra. Mais ça peut nous coûter un ministre qui, même si elle nous dérange par ses réformes, veut une école moderne… Mais, cela semble nous déranger au premier chef. Nous ne voulons pas d’une école reformée, nous voulons une garderie, comme elle le fut naguère. Que notre nostalgie soit rétablie ainsi que nous nous y sommes habitués depuis des lustres.

Ah sacré temps ! Sacré passé ! Que nous reste-t-il à ensemencer, des sciences, de la philosophie aristotélicienne, des mathématiques et des langues, pour que nos enfants nous fassent la leçon demain ? De ce qu’ils apprennent aujourd’hui, il restera quelque chose d’important pour les lendemains qui chantent pour les enfants et pas pour leurs géniteurs qui font grève pour que ça n’arrive pas. Heureusement qu’il y a des ministres à qui on ne la joue pas, et qui résistent malgré le vent, malgré la tempête, malgré le chaud ou le froid. L’école est algérienne mais rattachée à l’universel par son enseignement. Le reste n’est que du pipeau !

S. A. H.

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