De l’économie nationale…

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Voilà que la loi, adoptée, portant «hydrocarbures» soulève un tollé chez le peuple. Le ministre de l’Énergie soutient pour sa part que cette loi est plus qu’utile pour l’Algérie et son économie et servira l’investissement, « parce que l’ancienne règle était peu porteuse et n’attire pas grand monde. Partant, nous avons adopté ce texte pour booster l’économie algérienne et rendre sa santé à nos entrées en devises ».

Quoiqu’il en soit, l’Algérien craint pour le premier « fournisseur d’argent » du pays, et ce qui risque de le descendre dans les abysses insondables de la pauvreté.

Nous risquons de nous retrouver dans le dénuement total. Si cette loi est entérinée par le parlement, en deuxième lecture, il aura à subir la colère de la rue.

Et comme la rue peut être sévère, notamment lorsque son pain commence à redevenir plus lourd que d’habitude, et qu’elle doit racler ses poches pour s’acheter n’importe quoi, ceci suppose que le gouvernement va entraîner avec lui d’autres affidés pour faire passer son texte.

Mais de quoi est chargé ce gouvernement ? D’enrichir ou de jeter le pays dans l’indigence ? Normalement, on doit d’abord voir du côté du peuple et de son assentiment envers cette règle pas si ancienne que ça.

D’abord, ce fut une loi consacrée exactement le 19 juin 71, avec la nationalisation des hydrocarbures, et l’Algérien de l’époque ne se portait pas trop mal.

Et qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui pour recourir à son annulation et son remplacement par une nouvelle loi très controversée ? Voyons un peu se qui peut se produire dans ce cas.

Que Shell, Total, ou n’importe quelle compagnie pétrolière qui veut investir, trouvent un boulevard en investissant chez nous.

Cela nous mènera droit vers une économie de bazar, qui fera du peuple un magma de hères qui errent au gré des situations misérables.

Ce qui impose au gouvernement de revoir sa copie dans l’intérêt de ses administrés.

Par S Ait Hamouda

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