En plein processus d’internationalisation

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Consciente de l’importance de l’ouverture et de la coopération sur l’épanouissement de la recherche scientifique et sur la qualité de l’enseignement supérieur en son sein, l’université de Béjaïa tend vers un haut niveau d’internationalisation», c’est ce qu’a déclaré, jeudi dernier, le professeur Boualem Saidani, recteur de l’université Abderahmane Mira de Béjaïa. Notre interlocuteur énumère, chiffres à l’appui, cette «ouverture» scientifique vers l’international. «On a déjà accueilli plus de 440 étudiants étrangers (internationaux) en graduation et post-graduation, venus de 32 différents pays, principalement du continent africain et du Moyen-Orient.

Au titre de cette année, nous recevons en plus 42 nouveaux étudiants étrangers. En outre, les enseignements sont en quatre langues internationales (tamazight, arabe, anglais et français) avec un centre dynamique d’enseignement intensif des langues. Nous sommes aussi dans la pluridisciplinarité, allant de la technologie à la médecine, en passant par les sciences biologiques, les sciences économiques, humaines et sociales, le droit et les lettres et langues», a tenu à préciser Boualem Saidani.

Il a également estimé que «l’université de Béjaïa, en plein processus d’internationalisation, reste ainsi la digne héritière de sa ville. Ville des lumières et du rayonnement culturel et scientifique.» S’agissant des conventions signées et de la coopération internationale, Djamel Edine Kati, vice-recteur chargé des relations extérieures, la coopération, l’animation, la communication et les manifestations scientifiques au sein de cette université, fera un tour d’horizon. Il soulignera à cet effet «la signature de 105 conventions-cadres de coopération avec des institutions internationales d’enseignement supérieur et de recherche scientifique et 75 conventions-cadres de coopération avec les institutions nationales, allant des opérateurs économiques, aux centres de recherche, universités, collectivités territoriales et associations.»

Et de poursuivre : «Il y a aussi notre engagement dans 51 projets de recherche internationaux (en cours et achevés), l’émargement dans 8 projets européens de type Erasmus mobilité internationale, l’émargement dans 5 projets européens de type Erasmus, le renforcement des capacités institutionnelles).» Djamel Edine Kati n’a pas omis de rappeler qu’en moyenne, sur les 75 séminaires, conférences et congrès organisés annuellement par l’université, 10 % sont internationaux.» Ainsi, depuis quelques années, l’université de Béjaïa est devenue un véritable portail ouvert sur le monde, suite à ses innombrables liens de collaboration et de coopération dans les différents domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

A. H.

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