La demande de réouverture de l’enquête réitérée

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Invitée sur le plateau de BRTV, la présidente de la Fondation Lounès Matoub, la sœur du rebelle, est revenue sur les grands axes du programme concocté par cette structure qui porte le nom de son défunt frère, au niveau de son village natal Taourirt Moussa. Elle insiste également sur le grand travail effectué par la Fondation afin d’accueillir les invités qui viennent en masse pour se recueillir sur la tombe de Lounès.

Malika Matoub a relaté aussi les souffrances que la famille Matoub endure depuis la disparition tragique de son fils, surtout sur le plan médiatique. Elle affirme de ce fait que le seul souci d’une sœur et d’une mère est que la vérité sur l’assassinat de leur frère et fils soit dévoilée, surtout que beaucoup d’acteurs de ce temps-là sont maintenant en prison. C’est l’occasion de rouvrir l’enquête sur l’assassinat de son frère qui n’a pas eu de suite jusqu’au jour d’aujourd’hui, afin que la vérité éclate au grand jour : «Nous voulons juste connaître la vérité et mettre fin à ce cauchemar qui a beaucoup touché ma famille, même si les coupables ne seront pas condamnés. L’essentiel est qu’ils soient connus. La vérité nous tient à cœur.»

Interrogée sur la révolution populaire et les changements politiques que connaît le pays, Malika dit soutenir le mouvement populaire, surtout que la jeunesse est au-devant de la scène. De même, elle a tenu à éclaircir les choses par rapport à la polémique, selon laquelle elle n’a pris aucune position par rapport aux événements, qui se succèdent dans le pays. Dans ce sens, l’invitée de BRTV, dont le mari et la mère sont malades, expliquera : «Des fois, je passe toute la journée à l’hôpital, depuis le mois d’octobre. Franchement, ce n’est pas facile. Je n’ai même pas le temps de faire des commissions où des achats pour mes enfants.»

A l’approche du 25 juin, une date mémorable, Malika Matoub souhaite que le changement politique apporte de bonnes choses. Elle a aussi lancé un appel aux citoyens, qui sortiront le vendredi (hier ndlr) pour le changement, pour revendiquer la réouverture de l’enquête sur la mort de Lounès Matoub et a, encore une fois, affirmé que la Fondation qui porte le nom du rebelle est avec le peuple mais «ne peut pas surfer d’où en va se substituer au peuple».

A la fin de son intervention, Malika Matoub appelle au calme et à la sagesse, qui doivent être de mise lors de ces revendications pacifiques, sans répondre à la provocation.

L. M.

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