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Point d'ordre : La démocratie ne peut se suffire d’un seul avis

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            Par S Ait Hamouda

Ce qu’a dit Ahmed Gaïd Salah à partir d’Ouargla peut laisser penser à une prise en compte favorable au «hirak». Mais que laisse-t-il entendre s’il ne veut pas de la présidentielle du 4 juillet ? Là, les avis sont partagés. D’une part, le général de corps d’armée tient, mordicus, à sa feuille de route, et de l’autre, ceux qui marchent tiennent à leur desiderata quoi qu’il arrive. Ce qui nous amène à une attente très longue pour voir le bout du tunnel. Ce «hirak», qui le dirige ? qui lui souffle ce qu’il a à dire ? qui en est la tête pensante ?

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On peut tout prendre, le bon et le pas bon, le vert et le jauni, le parfait et le médiocre. Comparativement aux dits du chef de l’état major qui semble, d’abord, pressé de régler le problème par la Constitution, ce que rejettent certains qu’ils soient démocrates ou dictateurs sous le boisseau. N’empêche que la voix de l’armée tient la route, par sa logique et sa justesse de vue. «Les résultats réalisés jusque-là dans le domaine de la lutte contre la corruption constituent l’une des exigences fondamentales des Algériens fidèles, loyaux et jaloux de leur patrie, des résultats qui vont dans la bonne direction, en harmonie avec la fédération des efforts et la convergence des visions entre l’Armée et le peuple».

Ce qui revient à dire que le peuple et son Armée savent ce qu’ils veulent a fortiori lorsqu’ils ne sont parasités par personne. Combien de temps prendra cet entêtement à vouloir, coûte que coûte, voir l’Algérie sombrer dans les miasmes nauséabonds de l’instabilité et de la sédition ad vitam aeternam. Pour juste qu’ils soient, les propos de Gaïd Salah ont le mérite de la clarté et du politiquement correct.

Sans exagération aucune, faut-il vider le pays de toute sa sève patriotique, de toutes ses compétences, pour aller quémander, par le vide, de mirobolantes étrennes à l’étranger. Ce qu’il nous faut, c’est protéger notre pays des usurpateurs, des corrompus et des va-t-en guerre impénitents. Ce que les Algériens demandent, c’est la démocratie et celle-ci ne peut se suffire d’un seul avis.

S. A. H.

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