La lutte contre la corruption au menu

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La campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre prochain était hier à son dix-huitième jour. Le candidat Azzedine Mihoubi s’est engagé, à Alger, à continuer la lutte contre la corruption et divers fléaux susceptibles d’affecter l’économie nationale, par la numérisation de l’administration et la consolidation de la justice sociale. «Si je suis élu Président de l’Algérie, je continuerai à lutter contre la corruption et le népotisme, en généralisant la numérisation dans l’administration», a-t-il déclaré lors d’un rassemblement à la Coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf.

Il a souligné que «personne n’a le droit de transférer clandestinement l’argent des Algériens à l’étranger», appelant à «lutter contre tous les parasites nuisibles à l’économie nationale, à consacrer la justice sociale et à continuer de soutenir les groupes vulnérables en contrôlant les listes de personnes ayant besoin de logement et de soins». Animant un meeting au Théâtre régional d’Annaba, le candidat Ali Benflis a lui promis, s’il venait à être élu président de la République, de maintenir les différentes formules du logement aidé et soutenu par l’État, avec l’assainissement du fichier national de toutes les manipulations, notamment du logement social, en veillant au moyen du contrôle, a priori et a posteriori, à son affectation à ceux qui y ouvrent droit.

Il a proposé également une nouvelle formule de logement gérée par les communes, à travers l’affectation et l’aménagement de terrains au profit de tout citoyen souhaitant construire. Le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune s’est engagé, pour sa part depuis Djelfa, d’assainir le pays des «résidus de la corruption» et de poursuivre la traduction en justice de «la bande qui a pillé l’agent public». Réitérant son engagement à transmettre le flambeau aux jeunes et à leur confier des postes de responsabilité dans les différents secteurs, le prétendant à la magistrature suprême a promis la création d’une banque dédiée au soutien et à l’accompagnement des projets des jeunes et des startups.

De son côté, le candidat Abdelkader Bengrina a promis, depuis la wilaya d’Adrar, de préserver la gratuité et le caractère obligatoire de l’enseignement et d’éloigner l’école algérienne des tractations politiques. «Je maintiendrai la gratuité et le caractère obligatoire de l’enseignement en appliquant des critères qui préservent la dignité de tous les Algériens», a lancé le prétendant à la Magistrature suprême lors d’un meeting populaire, promettant de «tenir l’école algérienne éloignée des tractations politiques pour qu’elle ne fasse plus l’objet d’expériences tout en la prémunissant des influences extérieures».

Débat télévisé entre les candidats demain soir

Le débat télévisé entre les cinq candidats en lice pour l’élection présidentielle du 12 décembre aura lieu demain soir, a fait savoir, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). S’exprimant devant la presse, le chargé de l’information de l’ANIE, Ali Draa, a précisé que le débat télévisé entre les cinq candidats «aura lieu au Centre international des conférences (CIC) Abdellatif Rahal à 19h00 et durera entre deux heures et demie et trois heures». Ce débat sera diffusé en direct par les chaînes de la télévision publique, la radio nationale et toutes les chaînes de télévision privées agréées, a affirmé M. Draa.

A. C.

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