La vigilance est plus que recommandée

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S. Ait Hamouda

L’appel à la vigilance, du directeur de la communication du ministère de la Défense nationale au peuple algérien, vient, à point nommé, faire le distinguo entre manifestation pacifique et émeutes.

Cette vigilance est d’autant plus nécessaire au vu du contexte actuel qui est, selon le général Madi, «marqué par des bouleversements géostratégiques sur les niveaux régional et international et ce qu’elles impliquent comme tentatives de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays».

Cela est d’autant plus vrai que les services du «makhzen» ont été actionnés par le roi du Maroc pour provoquer l’instabilité et la protestation dans notre pays. Il va de soi que la stabilité de l’Algérie gène la monarchie à plus d’un titre, le premier est d’ordre international et relève des compétences de l’ONU, le Sahara Occidental en l’occurrence, et le second, géostratégique, concerne l’ouverture des frontières entre les deux pays.

Ce que l’Algérie a depuis des années refusé. Ensuite, ce sont les sbires de Ali Benhadj qui appellent à des manifestations, le 22 février, contre le cinquième mandat. Ils veulent ramener le pays à la décennie 90 et son lot de destructions, de morts et d’éclopés. Mais le personnage est trop connu des Algériens pour qu’ils le suivent.

Il n’est pas nécessaire de rappeler, à ce troufion de la vingt-cinquième heure, que les Algériens en ont marre de ses sermons, de ses discours, de ses jérémiades, pour qu’au moindre appel à la subversion, ils le suivent les yeux fermés.

Ce qui n’est pas normal, c’est qu’il continue ses délirs, ses rêves de voir une Algérie accroupie, nonobstant l’interdiction de parler au peuple qui lui a été signifiée à sa sortie de prison. Il est vrai que l’énergumène n’a cure des lois de la République. Mais le peuple en a assez de ces individus qui veulent mettre le pays à feu et à son sang. Il n’entend plus leur discours malsain.

S. A. H.

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