L’attente de l’éden promis

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Par S Ait Hamouda

L’élément de mesure de nos déboires s’évalue aux normes conventionnelles des poids et mesures adoptés par la loi. Cette loi, non connue par le communs des mortels, est telle que la sensibilité, qu’elle soit vive ou tendue, ou encore inerte, remet les choses en place. Soit ! Elle va remettre le schmilblick en position ou elle va le placer en position d’observateur vigilant, qui saura rendre le meilleur et le pire, chez nous, pour le mettre en pole position. Ce qui ne va pas faciliter l’opération d’assainissement, de salubrité publique, entreprise par les services de sécurité depuis quelque temps à travers tout le pays.

Au-delà des considérations, utiles ou pas qui s’en dégagent, au demeurant, sans forfaitures ni bravades, il reste tout de même une chose, qui se fraie une voie dans le méli-mélo ambiant, au point de sortie de cette impasse. N’empêche que les voies du Seigneur sont impénétrables pour la simple raison qu’elles sont non seulement inaccessibles mais plus, elles sont abruptes et inabordables pour celui qui crapahute à travers monts et vaux, sans trouver sa voie. Hormis ceux qui se déterminent, contre vents et marées, quoiqu’ils se montrent malveillants.

Ceux qui entament les voies du paradis sans le trouver et continuent leur quête éperdue malgré les risques et les tentatives illusoires de vouloir feinter ou s’enfoncer dans les dédales incongrus des observations aveugles parce que ne pouvant rien apporter de plus à l’escarcelle du mendiant que la plus grande étrenne.

Ce qui nous impose des efforts, n’en déplaise aux partisans du moindre effort lorsqu’ils ne sentent plus leur force et, abattus par le sommeil, ils titubent en grimpant vers les sommets qu’ils ne peuvent atteindre qu’au prix d’efforts de fortune qu’à la seule condition de déambuler à travers les chemins escarpés.

Ils pourraient sans forcer le talent accéder aux déterminants sentiers qui les mènent au but attendu, au terme d’une attente longue, à l’Eden promis par ceux qui le revendiquent. Il n’y a rien à faire, de bien ou de mal, dans la partie jouée par des oligarques, quels que soit leur âge, leur sexe ou leur rang. A l’aune de nos sempiternelles espérances, viendra notre liberté.

S. A. H.

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