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BÉJAÏA - Le secteur des forêts en ébullition : Le débrayage des forestiers largement suivi

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Après avoir observé une grève de trois jours, du 7 au 9 de ce mois d’octobre, pour réclamer l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, les employés de la Conservation des forêts de la wilaya de Béjaïa sont revenus à la charge, avant-hier, en observant un nouveau débrayage d’une journée, à l’appel de la Fédération nationale des travailleurs des forêts, de la nature et du développement rural (FNTNDR). Largement suivi par les forestiers de la wilaya, selon Gana Mourad, le coordinateur de wilaya de ce syndicat, affilié à l’UGTA, ce débrayage a pour but de revendiquer «la révision du statut particulier des forestiers, la création du corps assimilé, la promotion automatiques des fonctionnaires de ce secteur après 10 ans de service et l’intégration des contractuels dans des postes permanents».

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Les forestiers s’indignent à travers ce mouvement de protestation de leur «rabaissement», au point de devenir «de simples agents de distribution de plants d’arbres et d’animaux dans le cadre du renouveau rural», ont-ils déploré. «Nous réclamons la réouverture du dossier relatif aux corps des agents assimilés, lequel est en cours d’examen depuis 2011. Nous ne comprenons pas pourquoi ça a marché pour les Douanes et la Protection civile, alors que ça bloque en ce qui concerne le secteur des forêts», s’interroge M. Gana, tout en précisant que le taux de suivi de ce débrayage dépasse les 80% sur un total de 193 travailleurs du secteur à Béjaïa.

Ces protestataire se disent mobilisés pour «dire non à la marginalisation de notre secteur et bannir la politique des deux poids deux mesures par rapport aux autres secteurs». Ils ont également soulevé la situation de précarité professionnelle des contractuels : «Nous demandons la régularisation des contractuels, dont le nombre est de 50 à Béjaïa. Il y a des contractuels qui sont partis en retraite avec ce même statut et qui touchent actuellement des salaires minables», s’est-on révolté. Par ailleurs, ce débrayage, qui revêt un caractère national et non spécifique à la wilaya de Béjaïa, a été observé pour exiger l’amélioration des conditions de travail des forestiers. «Nous accomplissons notre travail avec des véhicules datant de 2002. Nous avons demandé des véhicules 4X4, mais notre requête n’a pas été prise en compte», déplore le coordinateur de wilaya de Béjaïa de la Fédération nationale des forestiers.

Salma B.

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