Par Ali Boudjelil
L’Algérie s’apprête à vivre deux moments historiques. Ces moments ne sont pas le fruit d’un heureux hasard. Ils ont été orchestrés par des hommes qui sont tellement amoureux de leur pays. Il s’agit, vous l’aurez très bien compris, de ce nouveau vendredi de lutte et d’espoir et du match que la glorieuse sélection nationale livrera au Caire ce même vendredi, après la marche bien sûr, pour que tout Algérien, sous le ciel où il vit, brandisse l’emblème national, danse, exulte pour aussi rappeler au monde que si nous avions mis fin au règne de la quatrième puissance de l’OTAN, nous pouvons être fiers.
Quelle que soit l’issue de ces deux matchs, nous avons déjà suscité le respect de bien des nations. Qu’il n’en déplaise à certains qui ne souhaitaient pas nous voir en finale et en fête jusqu’à sur les prestigieux Champs Elysées, nous voilà encore riches de nos exploits. Les victoires que le peuple remporte et remportera nous feront pousser des ailes qui survoleront vos aspirations et vos indignes vœux.
Mehrez, dans un éclair de génie, a répondu admirablement aux inciviques du pluralisme, aux pseudos enfants de Marianne. Il y a cependant des voix françaises, nombreuses, qui savent et qui n’oublient pas que Audin est mort pour que l’Algérie gagne.
Ali B.