«Le Parquet général accomplit son devoir sans instigation»

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Le Parquet général de la Cour d’Alger a souligné, avant-hier, qu’il accomplit son devoir professionnel en matière de lutte anti-corruption «sans instigation de quelle que partie que ce soit». «Le Parquet général est soucieux de son indépendance et accomplit en toute sérénité et avec beaucoup de professionnalisme son devoir en termes de lutte contre la corruption sous toutes ses formes, sans instigation de quelle que partie que ce soit», lit-on dans le communiqué rendu public, avant-hier, par le Parquet général de la Cour d’Alger.

Ce dernier a ajouté que la lutte anti-corruption «est inscrite au titre des priorités de la politique pénale que le Parquet veille à mettre en œuvre». Le Parquet général a également affiché son souci de «se conformer scrupuleusement, dans toutes ses pratiques et/ou décisions, au secret de l’enquête et de l’instruction», conformément aux dispositions de l’article 11 du code des procédures pénales ainsi qu’à «la présomption d’innocence consacrée par la Constitution en son article 56 et en réunissant toutes les garanties de défense à travers les différentes étapes de l’action publique».

Il a appelé au respect de ces principes et à ne pas se verser dans la désinformation de l’opinion publique pour ne pas entraver le travail des magistrats. Il a appelé également tout un chacun «à s’écarter des préjugés et à respecter le secret de l’enquête et la présomption d’innocence», précisant que la cellule de communication de la Cour d’Alger «veillera, à l’avenir, à fournir les informations nécessaires et justes conformément à la loi».

En effet, il a tenu à assurer que toutes les enquêtes préliminaires diligentées par les services de la Police judiciaire «sont menées sous la direction de Messieurs les procureurs de la République territorialement compétents et sous la supervision du Procureur général». Le Parquet général a indiqué dans ce sillage que ses services «ont, récemment, reçu plusieurs signalements liés à des faits de corruption et les ont tous soumis aux services de la Police judiciaire (PJ) relevant des corps de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie nationale et de l’Office central de la répression de la corruption».

Samira Saïdj

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