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PORT DE BÉJAÏA - Conséquences du coronavirus : Le trafic des hydrocarbures chute de 16%

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Les conséquences néfastes sur l’économie dues à l’épidémie de coronavirus commencent à être fortement ressenties, au port de Béjaïa. C’est ce qu’a déclaré, avant-hier, son Directeur général (DG), Halim Kasmi, sur les ondes de la radio locale. Ce responsable a fait état d’une chute vertigineuse du trafic des hydrocarbures, qui a atteint 16% durant les mois de janvier et février de l’année en cours. «L’épidémie de coronavirus a fortement affecté les activités du port de Béjaïa, notamment en ce qui concerne le trafic des hydrocarbures. Les activités du port ont ainsi connu une baisse conséquente. Concernant le trafic des hydrocarbures, il a chuté de 16% durant les deux premiers mois de l’année en cours.

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Il y a eu des journées où nous n’avions enregistré aucun navire en rade», a affirmé le DG de l’EPB. Il est à souligner que le port de Béjaïa est l’un des premiers, au niveau national, en matière d’exportation des hydrocarbures. Par ailleurs, le trafic à l’import a été également perturbé. «La principale provenance de nos importations est la Chine et, ensuite, la France. Or, ces deux pays sont touchés par l’épidémie de coronavirus. Beaucoup de navires n’ont pu embarquer des marchandises ni entrer dans certains ports durant les deux premiers mois de 2020. Par exemple, le trafic des céréales a baissé de 2,71% durant les mois de février et janvier de l’actuel exercice», a souligné le même responsable.

Le trafic global, au même port, a diminué, quant à lui, de 5,69% . Mais c’est le trafic à l’export du pétrole, qui a été le plus touché. En plus de sa régression, il y a aussi la chute drastique de son prix, lequel est passé sous la barre des 50 dollars. Cela constitue un coup dur pour l’économie nationale, d’autant plus que les hydrocarbures représentent plus de 90% des exportations de l’Algérie.

B. S.

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