Les avocats de nouveau dans la rue

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Les robes noires et les greffiers ont manifesté, hier une nouvelle fois, pour appuyer les revendications populaires pour le «départ du système» et le retrait de la candidature du président Bouteflika.

Fait marquant, même les juges se sont joints hier aux manifestations enregistrées un peu partout dans les différentes wilayas du pays. Dans la capitale, les robes noires ont observé, en matinée, un sit-in à la cours de justice d’Alger. La même action qui a été observée quasiment à travers plusieurs wilayas du territoire national.

À Tizi-Ouzou, la corporation des avocats et les huissiers de justice ont maintenu le cap de la mobilisation «contre le 5e mandat» et pour «l’édification d’un État de droit». Pour la deuxième fois depuis le début du mouvement de protestation, les avocats de la wilaya de Tizi-Ouzou ont en effet marché, hier à nouveau, à travers les rues de la ville. Cette fois, la marche a coïncidé avec le mot d’ordre de la grève générale initiée pour les mêmes motifs.

Les avocats se sont donné rendez-vous, à partir de 10 heures, à la cour de justice de la wilaya, où ils ont observé un sit-in. Après une minute de silence, les robes noires ont improvisé une marche. Cette dernière s’est ébranlée du siège de la cour de justice et a pris l’itinéraire du centre-ville. Ils étaient près d’un millier à crier «Non au 5e mandat», «Système dégage».

Des banderoles étaient également brandi et sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, «Pour l’édification d’un État de droit», «Pour un changement radical : la fin du système», «La volonté populaire est non négociable». Les avocats appellent par ailleurs le Conseil constitutionnel à prendre ses responsabilités et «à refuser la candidature du chef de l’État vu son état de santé dégradé». À noter que la corporation des avocats avait gelé ses activités depuis quelques jours pour rejoindre le mouvement populaire lancé pour réclamer «un changement radical du système».

Kamela H.

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