Les cantines scolaires fermées

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Plus de 1 000 écoliers, scolarisés à travers la quinzaine d’écoles primaires de la commune d’Oued Ghir, sont privés de cantine depuis dimanche dernier. Le retard dans la désignation des fournisseurs devant alimenter ces réfectoires en produits d’alimentation générale (fruits, légumes, pain boulanger, produits laitiers et viande fraîche) est à l’origine de la suspension du service de restauration scolaire au niveau de ces établissements, a expliqué le maire d’Oued Ghir. «Les cantines scolaires seront fermées pour une semaine à cause d’un retard dans l’approbation des délibérations ayant trait au choix des fournisseurs. La commission des marchés publics devant désigner les fournisseurs n’est pas encore installée», a annoncé le P/APC d’Oued Ghir, Khaled Bestani, tout en appelant les parents d’élèves à prendre leurs précautions. L’édile communal assure, donc, que la réouverture des cantines est prévue au début de la semaine prochaine : «Le retour au fonctionnement normal de la restauration en milieu scolaire s’effectuera dès dimanche prochain», a-t-il indiqué.

Dans un autre chapitre, l’APC d’Oued Ghir attend toujours l’approbation par l’administration de la délibération portant sur l’installation d’un nouvel exécutif municipal pour adopter le budget primitif 2020. «Nous avons installé un nouvel exécutif et envoyé la délibération à la tutelle pour approbation. Nous sommes dans l’attente d’un retour de la part de l’administration», a souligné le maire. Ce retard freine le développement au niveau de cette commune, sachant que, sans exécutif et commissions communales, une APC ne pourra ni fonctionner, ni délibérer sur des projets d’utilité publique. Le maire d’Oued Ghir dit attendre avec impatience la réponse de la tutelle pour convoquer une assemblée générale en vue de l’adoption du budget primitif 2020, qui constitue le premier acte obligatoire du cycle budgétaire annuel. Ailleurs, dans la commune d’Ath Mellikèche, la non-mise en service de la cantine scolaire du collège de Tabbouda a fait réagir les parents d’élèves, qui ont procédé, hier, à la fermeture de cet établissement.

L’association des parents d’élèves dénoncent aussi l’état «désastreux» dans lequel se trouvent les sanitaires dudit CEM. Ils demandent l’intervention des responsables du secteur de l’éducation «pour mettre un terme à la souffrance de leurs enfants, en leur assurant des conditions de scolarité idoines». À El-Kseur, les parents d’élèves de l’école primaire Frères Barrouche, au lieu-dit Titekanine, alertent les autorités locales sur les «dangers qui guettent au quotidien les apprenants». En effet, selon le président de l’Association des parents d’élèves, le mur d’enceinte de cette école menacerait ruine. Pis, des eaux usées inondent la cour depuis des mois, sans aucune réaction des services concernés. En période de pluie, dénonce-t-on encore, des eaux pluviales submergent les salles de classe.

B. S.

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