Les communes dépendent de leur président

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Par S. Ait Hamouda

Les communes, il y a des riches et des pauvres, mais ce n’est pas l’avis de leur ministre puisque, selon lui, elles sont subventionnées par l’État. Acceptons cet argument parce qu’il est vrai et posons-nous la question, lancinante, du comment cet argent est dépensé dans la vie de la localité ?

Pour la propreté de la ville et du village, il y a loin de la coupe aux lèvres. Les tas de déchets qui jonchent les rues et qui ne semblent écœurer personne, on s’y est adapté et on s’y met, de son côté, à rendre l’atmosphère irrespirable pour tous. C’est indubitable qu’il ne faut pas de grosses sommes pour rendre la localité propre. Mais pour imposer ce qui doit l’être, on n’a pas besoin de coercition, ni de police, ni de force de la loi, cela va de soi, la propreté est humaine, c’est une question de bien-être.

Ce qui amène l’individu à aimer sa ville, son urbanité, son animation parce qu’ils sont intimement liés. Il n’en demeure pas moins que l’aspect premier d’une cité est dans sa propreté et delà, tout est avenant, tout est attirant, tout est plaisant, tout est beau à voir. Toutefois, la réalité n’obéit pas aux idées qu’on se fait d’une citée soignée en tout. L’argent est dépensé à tort et à travers, mais jamais là où il le faut.

L’APC reçoit de l’argent, elle l’éparpille dans la masse salariale, puis une part importante est consacrée à la voierie et, enfin, ce qui reste est dilapidé dans des activités auxiliaires telles que la culture ou ce qui ressemble, l’aide aux nécessiteux et tutti quanti.

La voierie oblige les communes à faire appel à des sociétés privées pour l’aider à nettoyer la ville, mais ce sont des dépenses jetées en l’air, tout simplement parce qu’aucun sérieux n’est investi dans cette activité, très lucrative au demeurant mais vu l’entrain peu amène de l’entrepreneur, il n’a aucune volonté de faire ce pourquoi il est payé rubis sur l’ongle. Enfin, parler de commune riche ou pauvre n’est pas le propos, cependant il faut revoir les démarches de celle-ci.

S. A. H.

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