L’Histoire, la grande, le retiendra

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Par Ali Boudjelil

Le chef, le guide de l’année 2019, vient de se retirer. La digne héritière de la glorieuse Armée de libération nationale perd un de ses courageux fils qui ont eu à affronter les desseins obscurs des barbus durant une décennie qu’obscurcissait le noir, mais aussi la brave tempête du Hirak et les balbutiements d’une Algérie nouvelle. Son combat à lui a été d’offrir à son pays une stabilité que corrupteurs et corrompus ont mis à mal ses courroies et son essieu.

Si l’élection n’a pas eu lieu au jour et au mois que la Issabba désirait, c’est grâce à la haute instance de l’Armée. Car bien des appétits préparaient leurs panses à engloutir des richesses que le peuple s’ingénue à sauvegarder. Qu’il nous quitte, et ce à la même date qu’un chef historique, Da l’Ho, après avoir permis à l’Algérie d’asseoir, vaille que vaille et contre vents et marées, sa souveraineté, ne peut être qu’un signe des dieux.

Qui seront affectés par cette disparition subite ? En premier, sa famille et ses proches à qui l’on présente nos sincères condoléances mais surtout, notre président fraîchement élu qui n’est pas sans savoir que l’Algérie est forte et que le destin est cruel. Les marches continueront chaque vendredi, non pour se réjouir de la mort mais pour sourire à la vie. L’Algérie en marche est celle qui aspire non plus à accorder ses violons dans le concert des nations, parce qu’elle y est depuis un certain 5 juillet 1962, mais pour subjuguer bien des nations qui nous envient notre beau sourire.

La disparition subite ou prématurée du chef d’État-major de l’Armée a consterné ou ébranlé plus d’un, mais des épreuves dures, l’Algérie en a traversé plus d’une et elle en sort à chaque fois grandie.

A. B.

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