L’idoine solution se trouve dans la volupté

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Par S Ait Hamouda

Allez réveiller les endormis dans le sillage de Sin-Glinglin et leur trouver des raisons à leur reprocher des choses qui vous ressemblent. Vous avez ignoré ma peine, vous vous êtes moqué de ma douleur, vous avez renié ma douleur, pour ses ahans impromptus. Vous m’avez cloué au pilori, condamné, exécuté pour ce que j’ai fait par ignorance, parce que je ne savais pas ce que je faisais ou plutôt si, l’ignorance a des limites et voilà que je ne le savais guère, puisque la connaissance ne m’a jamais approché. Que me reprochez-vous en fait, l’absolu et son résidu immature qui sillonne dans mes veines sclérosées ou ce strabisme qui m’habite sans me rendre compte ou encore mes désillusions à chaque fois ajournées pour leurs retards répétés. Soit !

Je ne me prendrai plus au piège de cette ratière insidieuse. Que je sois celui qui s’offre en pâture aux félins enragés, je ne serai pas leur repas. Je me ferai d’ample os, en me cachant dans l’ultime cassette qui me sera proposée dans l’intercale de mes déboires.

Et va mon train, suis ton itinéraire tortueux, là où te mènent tes pas incertains, là où tu te casses les méninges à ne plus en finir, jusqu’au monceau cicatrisé de bois frappé du signe de la détresse pour en finir avec toi. Surprise que ce dédale incongru de tes turpitudes. Vois de tes yeux, écoutes de tes oreilles et prends la mesure de sens pour bâtir de ton être, le meilleur des monuments dédiés à tes souvenirs surannés. Voles là où tes espoirs te guident, sans tenir compte ni de l’amont ni de l’aval de ce qui compte pour toi.

Mais là où t’orientent les vents, ce n’est certainement pas le bon chemin. Laisses-toi aller partout où personne ne viendra à ton secours, sauf un digne qui résorbera tes fausses et tes justes valeurs. A moins d’une malencontreuse aubaine qui aurait raison de toi dans l’illusoire conception du bien et du paraître, là où tu crois dénicher une cache pour toi et tes semblables, là où tu crois avoir trouvé l’idoine solution, qui te tirera d’affaire.

S. A. H.

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