L’illusion n’est pas proscrite

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Par S. Ait Hamouda

L’élément le plus insensé ne peut résister aux maux les plus terribles que lorsqu’ils déballent les plus farfelus monts, en courant à perdre haleine. Ils se montrent orgueilleux dans leurs strictes étendues et résolvent ou font semblant de régler tous les pseudo- problèmes qui s’invitent au bal des éclopés.

Le risque est dans l’exaspération du souffle à la mesure des sublimes portes, au seuil du trépas. Je ne comprends que des bribes des monceaux inappropriés, à la montée des collines escarpées par trop de sempiternelles questions auxquelles doit répondre le premier comme le dernier des hommes. N’empêche que les interrogations se posent en disposition, carrées mais sans filiation, qu’elles soient logiques ou pas, aux yeux du commun des mortels. Reste le firmament, sans nuages, sans la moindre perturbation, évasive.

Le cosmos crie des anathèmes désarticulés pour ameuter les vivants et les morts. Ce qui amène les sens à venir se recroqueviller sur les tombes, en attendant les désespérantes voies qui appellent ceux qui désespèrent de les voir tombées puis repoussées sans se soucier de les surprendre, en vigueur ou en perte de vitesse.

Hors de propos, la soudaine volubilité des gens qui se font le discours des assassins sans se morfondre dans les illusoires testaments ou les incertaines promesses des surpris à l’orée de l’incongruité démesurée. Nous nous habillons dans de paisibles contours et nous nous saisissons de leur ombrage fourni par d’amples habits pour montrer que le meilleur comme le pire des moyens est de répondre aux fomenteurs qui ne reculent devant rien, à ceci près de rompre avec les nuisibles cas et les nocivités sarcastiques, au moment du dit. Non, je ne veux viser la cible quand le moment n’est pas venu. Ceux qui s’astreignent à défigurer l’image sacrée par d’immondes sarcasmes et à entreprendre d’ignobles stratagèmes pour le pire et pour d’infects projets.

L’aspect est toujours bon pour celui qui sait lire entre les lignes et ânonner des sourates à n’en plus finir. Sûrement, l’illusion de vaincre ne peut contenir ni le parfait ni le nuisible quand les violents brisent le cosmos. Ce qui a trait à toutes les oraisons suggérées.

S. A. H.

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