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Point d'ordre : L’ingérence n’est pas acceptée !

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Par Sadek Aït Hamouda

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L’ingérence, tout le monde est contre. Le chef de l’État, le vice-ministre de la Défense et chef d’état major, le gouvernement et le «hirak». Là-dessus, nous sommes tous d’accord, nous sommes opposés à ce qu’on se mêle de nos affaires, l’Algérie n’accepte pas que l’on fourre son nez dans ses affaires, ni l’Union européenne, ni la France, ni les pays du Golfe, nul n’a le droit de donner des conseils de bonne gouvernance au pays qui en a vu d’autres.

L’Algérie a obtenu son indépendance sans qu’aucune puissance, ni aucun pays ne se mettent à conseiller quoi que ce soit à la révolution qui était autonome, libre et délibérément maitresse de son destin. L’Algérie s’est retrouvée à sauvegarder son libre arbitre depuis qu’elle a acquis sa liberté, le droit de voir flotter au vent son drapeau, et les Algériens jubiler leur soul jusqu’à la démesure. Et aujourd’hui, l’Union européenne donne des instructions au pays du 1 million et demi de martyrs, qui a donné du sang et des âmes et vu ses citoyens être déportés.

Le parlement de machin là a eu la géniale idée de nous mettre sous leur protection. Mais qu’a demandé l’Algérie à ses gens ? Rien. Et de plus l’interventionnisme, d’où qu’il vienne, ne peut être toléré. Dans notre pays, nous n’avons pas pour habitude d’appeler à l’intervention étrangère. Il va de soi que ces provocations, si l’on veut, portent atteinte au calme, à la sérénité et à la stabilité du pays. Notre vœu c’est de ne pas avoir des pays qui surveillent le moindre problème pour se mettre à nous donner des directives.

La France, qui fait semblant d’observer la non ingérence, s’ingère quand même par la voie de son ministre des Affaires étrangères. D’un côté il dit respecter la volonté du peuple algérien, et de l’autre il propose, à demi-mots, une phase de transition. Que ces propos soient, d’une certaine façon, par trop suspects, seulement, la France est habituée à fouiner dans ce qui ne la regarde ni de près, ni de loin. C’est son ancienne colonie, donc il lui semble que c’est de son droit d’avoir un droit de regard sur ce pays. Elle doit avoir un tant soit peu de respect pour ce territoire qu’elle a envahi un certain jour de 1830 et qui fut libéré par la volonté de son peuple en 1962.

S. A. H.

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