L’intelligence artificielle pour optimiser les supports de stockage

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L’objectif du 3e congrès de physique et chimie quantique, organisé par la faculté des sciences exactes de l’université de Béjaïa au campus d’Amizour du 4 au 6 novembre, est de créer un cadre d’échanges entres experts en la matière venus de plusieurs pays d’Europe et d’Afrique. C’est surtout une opportunité aux chercheurs de diffuser les résultats de leurs recherches «dans le cadre de la promotion et de la coopération scientifique avec les différentes compétences de différents pays», précise le Professeur Saidani, recteur de l’université de Bejaia. Les différents intervenants, jouissant de notoriété mondiale, ont axé leurs interventions sur des thématiques d’actualité dans le domaine.

Il s’agit des exposés sur le plasma et le laser, de la photonique, des nanomatériaux, de la physique cosmologique et bien sûr, sur la chimie quantique. Il était question aussi de traiter de la théorie de l’information quantique et de toutes les technologies quantiques ayant un intérêt particulier pour le développement des algorithmes utilisés dans plusieurs domaines d’activités.

Ainsi, la santé, l’énergie et l’industrie, le transport ou les finances,… se basent assurément sur les sciences quantiques, mais surtout sur l’intelligence artificielle «IA», qui fait parler d’elle aujourd’hui dans le domaine de l’informatique avancée. Docteur Hafid Aoureg de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique d’Alger, DGRSDT, en a fait le thème de sa conférence expliquant l’intérêt de l’IA et de la physique dans le développement des technologies modernes.

Dans la même optique, Le professeur Tari A/Kamel, directeur de l’école supérieure des sciences et technologies de l’informatique située au niveau du campus d’Amizour, dira que «l’ordinateur de demain est l’ordinateur quantique, car qu’il s’agit de la chimie ou de la physique, elles ont un impact énorme sur l’ordinateur de demain, c’est de là qu’on prépare la technologie de demain.» Cela dit, l’avenir est tout ce qui est lié aux technologies et sciences quantiques, des sciences développées à partir du 20e siècle.

À suivre les différentes communications en plénière, les présents ont été portés dans un monde de l’infiniment petit, donc au niveau atomique pour mieux découvrir magiquement les effets physiques et chimiques dans divers phénomènes. Le jeune chercheur Samir Lounis, originaire de Tizi Ouzou, installé en Allemagne, lui, est revenu sur un thème très intéressant en matière des moyens de télécommunications et de la problématique de stockage des données diverses.

D’autres thèmes tournent autour de la même orbite, à savoir tout ce qui est lié aux théories et découvertes d’Einstein, comme il a été évoqué par le professeur Md Lagraa de l’université d’Oran, en traitant un sujet sur le formalisme hamiltonien et la gravitation d’Einstein. Un conclave qui a vu la participation d’éminents chercheurs et doctorants des universités de France, Italie, Espagne et Allemagne, mais aussi d’Algérie et de Bejaia.

Il y a aussi la participation record des étudiants en physique et chimie venus des diverses universités du pays, notamment d’Alger, Sétif, Biskra, Tizi Ouzou et autres. Le campus d’Amizour qui abrite cette 3 édition du congrès en veut surtout pour prouver son nouveau statut d’école supérieure des sciences et technologies de l’informatique, avec pour cette 1ere année une classe de 50 étudiants qui s’orienteront vers la Cybercriminalité et autres spécialités qui se basent sur l’intelligence artificielle et le micro quantique.

Nadir Touati

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