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Point d'ordre

L’ornière du paradis populaire

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Par Sadek Aït Hamouda

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Reliures transformées en étoffes quelconques, en tout venant de tissus qui ne servent à rien, sinon à tisser des drapeaux tous aussi beaux, pour nous permettre d’exulter, voire d’imposer quelle que soit leur couleur. Il est le nôtre malgré tout, qu’il soit la somme chromatique de n’importe quelle inflexion, de n’importe quelle teinte, de n’importe quelle glaise ou aquarelle ou encore ocre dans l’unique trait a trait à l’habitude de peindre des tableaux fait avec la mesure de sacralité et la circonspection divine.

Ni peut répondre à la question que l’ogre et le démon, là où il ne peut luire ni tracer des lignes que l’obtus et le rigoureux dans ses suaires pauvres comme Job. Atteindre le but cru au déclin de la cible que le vent malmène au gré de son souffle, mais qui ne bouge pas d’un iota, ni la tramontane, ni le sirocco, ni le zéphire doux par temps printanier. Tous les souffles qui ne craignent les saisons, ni les belles côtes qui prennent leurs pleins de beauté, dans l’œuvre de L’Éternel, qui a atteint le sublime pour mieux le parfaire.

Juste et vrai ces choses de la vie se prennent, comme signe aléatoire de l’horizon à moins de pourfendre les soliloques éberlués par trop de questions auxquelles nulles réponses, nul avis, nulles prestances ne peuvent apparaître en dessous des nimbus qui moutonnent le ciel.

Chaque voie mène au purgatoire, dès lors que l’ambition prime sur tout et qu’elle s’impose comme seule sans gardiens par inadvertance que lorsqu’il survient par-dessus les épaules fourbues de malotrus impassibles.

Mais l’heure est aux questions sans réponses, à l’instant où on s’interroge sur le pourquoi et le comment de ces histoires à dormir debout, bien sûr que dire en pareil cas, sinon faire comme si de rien n’était et continuer son bonhomme de chemin, pour aller là où s’arrête, normalement, la musique de la fanfare qui subjugue par delà les tambours et la grosse caisse, les fans des musiques militaires.

Ceux qui marchent au pas n’iront pas loin, ils sont aux ordres. Et ceux qui ne savent pas marcher aux pas de l’oie, ils connaîtront le parfait bien peaufiné à l’orée du bonheur.

S. A. H.

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