«Luttons contre les lenteurs inutiles»

Partager

Le coup d’envoi de la première édition du Salon national des jeunes investisseurs a été donné, hier, par le wali Abdelhakim Chater, au complexe sportif olympique de Tizi-Ouzou. La manifestation, à laquelle participent 38 jeunes investisseurs venus de douze wilayas du pays, se veut, selon les organisateurs, «un espace d’orientations et de conseils pour les jeunes entrepreneurs inexpérimentés, qui pourront profiter de nombreuses formations, rencontres et conférences prévues au cours de ce salon». Elle se veut aussi, précise-t-on, «un cadre d’échanges d’expériences et d’élargissement des contacts et des centres d’intérêts». Les messages du Salon, selon le jeune investisseur et organisateur, Anis Ben Tayeb, sont «l’espoir et le travail». Le président de la Chambre de commerce et d’industrie Djurdjura, M. Lakhdar Madjen, a exprimé «la disponibilité de la chambre à accompagner les jeunes investisseurs et les a invités à se rapprocher de la chambre qui répondra à leurs préoccupation et les accompagnera dans le processus d’investissement». Le wali Abdelhakim Chater, dans son allocution d’ouverture, a exprimé sa joie de voir les jeunes à l’avant-garde de processus économique national : «Ce salon a valeur de vitrine pour tous ces jeunes qui ont pris leur courage à deux mains et se sont lancés, avec détermination, dans le monde de l’entreprise qui a ses exigences et impose la constance et un effort soutenu». Et d’ajouter : «Ces jeunes qui, je le dis avec fierté, ont réussi à réaliser leurs projets et à apporter leur concours à l’économie locale, représentent des exemples à suivre et à encourager. Au cours de cette rencontre, ils partageront leurs savoir-faire et s’enrichiront les uns les autres». Le wali soulignera : «Les succès enregistrés dans des délais très courts prouvent que nos jeunes investisseurs ont fait des choix judicieux, en se mettant à l’ouvrage avec une volonté à toute épreuve. Ils constituent aussi la preuve irréfutable que les pouvoir publics ont vu juste, lorsqu’il ont mis en place des dispositifs qui ne font qu’aider les jeunes à se prendre en charge, à révéler leurs talents et à relever les défis. Le développement national a besoin de l’apport de toutes les bonnes volontés ». M. Chater s’est engagé à œuvrer pour faciliter les choses aux investisseurs : «J’appelle tous les cadres et tous les responsables des structures (banques, assurances, institutions d’Etat, bureaux d’études), qui sont chargés d’accompagner les porteurs de projets, à tout mettre en œuvre pour que toutes les conditions de réussite soient assurées à nos jeunes dont les hautes espérances en l’avenir du pays ne doivent pas être déçues. Notre pays qui a besoin de la contribution de tous ses fils, notamment les nouvelles générations». «Luttons contre les lenteurs inutiles, allégeons les procédures et appuyons, le temps qu’il faut, toutes les jeunes pousses qui naissent à travers le pays. L’avenir sera le fruit du travail du présent », plaidera encore le wali. En réponse à une sollicitation d’un jeune investisseur sur la création d’une zone d’activité dédiée au numérique, M. Chater dira «toute la disponibilité de l’Etat à œuvrer dans ce sens», tout en relevant «la contrainte du foncier». Le Salon national des jeunes investisseurs prendra fin demain. Kamela Haddoum.

Partager