Nekkaz, un «candidat» qui amuse les foules

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S Ait Hamouda

Nekkaz, c’est qui d’abord, d’où vient-il et d’où sort-il ? Nekkaz, d’où s’est-il introduit, par effraction, dans le paysage politique algérien ? Nekkaz, comment et par quel hasard s’est-il retrouvé candidat à la présidentielle d’un pays qui n’est pas le sien, où il n’a rien à voir ? C’est sûrement un élément sorti d’on ne sait d’où qui, malgré tout, fait son cinéma à deux sous pour amuser la galerie, et ce n’est pas de farces et d’attrapes qu’on besoin les Algériens, mais de sérieux.

Cependant, le rire a des limites et ses bornes rouges, la bienséance qu’il n’a, malheureusement, pas ce Nekkaz ou Neggaz ou Harraz. Il veut être le Président, il veut être le magistrat suprême, il veut être le chef suprême des armées algériennes, quand bien même il n’est pas Algérien, à supposer qu’il le soit, il n’a ni la taille ni se comporte comme un présidentiable.

Voilà un clown, amuseur public, devant le seigneur, en faisant des foules avec ses shows, croyant que les Algériens adhérent à ses projets farfelus. Ce qu’il comprend moins, c’est comment les habitants de ce pays pensent, agissent, ou se préparent à la présidentielle. Rachid Nekkaz, lui, n’a rien compris et ne comprendra jamais ce qui est un peuple qui a renvoyé tant de colonisateurs puis l’accepter lui qui tient beaucoup de ces occupants d’il y a belle lurette.

Croit-il qu’il va, en les faisant dérider pendant un moment, les avoir, les berner, leur faire croire en ses foutaises ? Lui qui a envoyé des selfies de son image avec un œil au beurre noir, de Paris, ou d’Oran, de Temouchent ou d’ailleurs, pensant les mettre dans sa poche ou dans son escarcelle. Rien ne permet à des introduits en Algérie de fraîche date de penser qu’ils sont en droit de présider à ses destinés.

L’Algérie mérite beaucoup mieux que des «chargés de mission» pour gérer leur destin. On dira aux Nekkaz de tous acabits de chercher ailleurs leur belle étoile et de foutre la paix au pays qui en a besoin. Il s’avère que l’Algérie n’est pas le foutoir qu’il croyait.

S. A. H.

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