«Nous ne faisons pas de la politique !»

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À l’appel de la Coordination nationale des retraités de l’Armée nationale populaire, plusieurs dizaines d’anciens éléments de l’ANP, actuellement à la retraire, se sont rassemblés, hier, au niveau de l’esplanade de la maison de la Culture Ali Zamoum, afin de réitérer leurs revendications à l’échelle locale mais aussi nationale et demander la libération de l’ensemble de leurs camarades interpellés, lors de la marche interdite de la semaine dernière.

En effet, lors de son intervention, le président du bureau de wilaya de cette coordination a dénoncé ce qu’il a qualifié de «répression» de toutes les actions menées par cette coordination et qui, selonlui, n’a avancé aucune revendication d’ordre politique, mais uniquement des revendications d’ordre social et légitimes.

Ainsi, l’intervenant a cité la revendication pour l’amélioration des retraites de cette catégorie, qui ne dépasse pas 27 000 DA, selon l’intervenant. Il a aussi évoqué la revendication pour l’accès aux soins au niveau des hôpitaux militaires pour les anciens militaires et leurs familles : «Nous ne faisons pas de la politique, nous ne réclamons que nos droits légitimes pour lesquels nous militons depuis des années. Malheureusement, au lieu de satisfaire ces revendications légitimes, les pouvoirs publics exercent une politique de répression et nous privent même de nos droits constitutionnels, à l’image du droit aux manifestations», a-t-il déclaré.

L’intervenant a aussi lancé un appel au chef de l’état-major de l’ANP, également vice-ministre de la Défense, pour la prise en charge de ces revendications : «Nous sommes prêts à nous mettre à la table des négociations à condition que les pouvoirs concernés aient une bonne volonté pour résoudre ces problèmes. Nous nous remettons encore une fois au chef de l’état-major de l’armée pour se pencher sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés.» A noter que la Coordination nationale des retraités de l’armée prépare une nouvelle marche vers Alger dans les prochains jours.

Oussama K.

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