Nouvelle marche contre le système

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Plusieurs centaines de citoyens de la daïra de Kherrata, à 60 km à l’Est du chef-lieu de wilaya de Béjaïa, ont marché, hier encore, dans les principales artères de la ville historique du 8 Mai 45, pour réclamer « le départ du système » et exprimer leurs réticences sur l’élection présidentielle, prévue le 12 décembre prochain.

Les manifestants, tout en agitant l’emblème national et le drapeau amazigh, ont scandé tout le long du parcours de leur marche des slogans hostiles à l’organisation des élections. « Ulac l’vot ulac », « Makanch intikhabat maâ el issaba » (Pas d’élections avec la bande).

La détermination des marcheurs à continuer le combat est manifeste : « Nous maintiendrons notre mobilisation jusqu’à la victoire et le départ du système et de tous ses symboles », a indiqué l’un d’eux.

Par ailleurs, les participants à la marche d’hier, qui ont qualifié l’élection présidentielle du 12 décembre de « mascarade électorale », ont sévèrement critiqué les candidats qui se sont lancés dans la course à la présidentielle.

La libération des détenus politiques et d’opinion était aussi au cœur des revendications des citoyens de la daïra de Kherrata, qui ont envahi le chef-lieu communal dès les premières heures de la matinée.

« Nous réclamons la libération de tous les détenus d’opinion qui croupissent à la prison d’El Harrach et ailleurs », a affirmé un autre manifestant.

A noter que la commune de Kherrata compte deux détenus, en l’occurrence Tadjouri Farid et Tadjouri Adel, poursuivis pour « attroupement non armé et diffusion d’appels à manifestation pouvant nuire aux intérêts nationaux ».

B. S.

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