«On n’est pas disposés à une polémique électoraliste »

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La section du FFS d’Ath Zmenzer a vitriolé la section locale du parti de l’opposition au sein de l’APC, le RCD en l’occurrence, à travers une réplique aux dernières déclarations de ce parti. (Voir notre édition du 4 mars 2020).

Accusant le maire, Ali Daoud, issu de la majorité FFS siégeant à cette APC, de «laxisme» et d’«exclusion de la population qui n’est pas concertée», en plus d’être à l’origine de «la décrépitude avancée de la situation de la commune», ce dernier n’a pas mis de gant, en usant de termes au vitriol pour se défendre.

«Nous avons pris connaissance, avec étonnement, du communiqué du conseil communal du RCD d’Ath Zmenzer, truffé de mensonges et de diffamation digne de la politique de caniveau qu’on croyait révolue», a écrit la section FFS de cette commune distante de 11 km du chef-lieu de Tizi Ouzou.

«Ces derniers nous accusent d’inertie, d’incompétence, d’une gestion chaotique et de corruption ! Rien que ça !», s’étonnent les rédacteurs de la déclaration, remise à notre rédaction, en s’interrogeant : «À leur yeux nous sommes la Issaba (la bande ndlr)».

Vraisemblablement très remontés contre la sortie médiatique du conseil communal du RCD, le FFS n’a pas fait dans la dentelle pour étaler, à son tour, ce qu’il qualifie de «faiblesse» et d’«incompétence» : «À défaut d’arguments sérieux, ils n’ont que la calomnie et la diffamation pour attaquer une équipe qui, à travers sa transparence et son honnêteté sans faille dans la gestion de la commune, a su mettre le doigt sur leur faiblesse, leurs incompétences et leur opacité qui ont caractérisé leur gestion chaotique et douteuse des affaires de notre commune (…)», est-il écrit dans la réponse du FFS au RCD.

Croyant savoir à quel agenda répond la sortie médiatique du conseil communal du RCD, la section locale du FFS évoque «le timing (…) qui répond à l’annonce de la future dissolution des assemblées élues et la tenue de nouvelles élections». Aussi, le parti majoritaire au sein de cette APC croit savoir que «le succès de l’assemblée populaire communale tenue le 17 février dernier au cours de laquelle ont été annoncés plusieurs projets, entre autres, l’acquisition de la nouvelle poste et la récupération de l’assiette de 800 m² bradée par leur ex-P/APC, a été le point qui a provoqué leurs contractions utérines prématurées pour subir cette fausse-couche parue dans un quotidien national».

Pour les rédacteurs de la déclaration, «à défaut d’arguments solides sur notre gestion et notre bilan (au sein de l’exécutif communal conduit par Ali Daoud, ndlr), ils n’ont pas trouvé mieux que de dénicher une publication personnelle d’un de nos élus dans les réseaux sociaux pour la faire sortir totalement de son contexte et aller jusqu’à nous accuser de corruption qui n’a d’autre objectif que de torpiller nos réalisations et notre mode de gestion en une préparation aux futures campagnes électorales».

«Nous leur dirons que la période charnière que traverse notre pays nous interdit de nous laisser entraîner dans des polémiques électoralistes mesquines et que nous nous attelons chaque matin à nos tâches avec la même volonté et ténacité qui nous ont animés le premier jour de notre mandat», est-il encore indiqué dans la déclaration.

M. A. T.

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