Ouyahia de nouveau devant le juge d’instruction

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L’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, ont été entendus hier par le juge d’instruction, près le tribunal de Sidi M’Hamed (Alger), dans le cadre d’un nouveau dossier lié, cette fois-ci, à l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout. La convocation de ces deux personnages de l’Etat par le tribunal de Sidi M’Hamed fait suite à la conclusion de l’enquête menée par la Gendarmerie nationale au sujet des investissements et avantages qu’aurait perçus le patron de l’usine de montage de véhicules de la marque sud-coréenne (Hyundai) et de la plus grosse flotte de bus engagés dans les œuvres universitaires dans plusieurs wilayas du pays.

Plusieurs cadres du ministère de l’Industrie ainsi que de l’ANDI (Agence nationale du développement de l’investissement) ont été également convoqués par le même tribunal dans le cadre du même dossier. Un dossier qui comporte, croient savoir plusieurs sources, plusieurs soupçons d’irrégularités dans l’octroi des marchés et financement des investissements par l’ANDI, au profit de Tahkout.

Ce dernier a été d’ailleurs le dernier à se présenter au tribunal en compagnie de plusieurs membres de sa famille, convoqués eux aussi dans le même cadre. Du projet Hyundai à l’obtention des contrats de transport universitaire auprès des œuvres universitaires, en passant par d’autres avantages dont aurait bénéficié «illégalement» Tahkout à Reghaïa, dans l’Est algérois, Ouyahia devait répondre sur d’éventuelles facilitations qu’il lui aurait octroyées, à plusieurs reprises, lorsqu’il était Premier ministre.

Abdelkader Zoukh, qui a quitté le tribunal quelques dizaines de minutes après u être arrivé, et revenu une seconde foi en milieu d’après-midi, sans toutefois que l’on sache les motifs de ces va-et-vient. Dans ce même dossier, des cadres du ministère des Transports, des Œuvres universitaires et de l’ETUSA (entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger) ont défilé, eux aussi, devant le juge d’instruction près du même tribunal.

M. A. T.

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