Plus de 100 milliards débloqués

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Un programme de réhabilitation de plus de 350 écoles du primaire et du moyen a été lancé à travers les 32 communes que compte la wilaya de Boumerdès.

Il comporte des travaux de réparation des toitures, d’étanchéité et de réhabilitation des sanitaires.

Ainsi, les fonds ont été débloqués et attribués aux APC pour la mise en œuvre de ces projets. Il s’agit de 100 milliards de centimes puisés du Fonds de solidarité des collectivités locales (FSCL) dans le but de réhabiliter ces établissements et permettre une meilleure scolarité aux élèves.

Pour rappel, certaines communes ont perçu cette enveloppe prématurément, soit avant l’été, alors que d’autres ne l’ont eu que durant la saison estivale écoulée.

Cela a causé un retard dans de nombreuses communes, où les travaux n’ont pas pu être achevés.

Dans d’autres, ils n’ont toujours pas été lancés, en dépit de l’existence de l’assiette financière. C’est notamment le cas à Chabet El Ameur. L’APC, pour sa part, a rassuré les parents d’élèves que des travaux de réhabilitation seront lancés durant les vacances scolaires.

Il ne faut pas oublier non plus que les procédures administratives sont parfois longues, comme c’est le cas à Naciria, où les contrats sont toujours au niveau du contrôleur financier pour validation.

Onze écoles sont à réhabiliter dans cette commune, auxquelles une enveloppe financière de 5 milliards de centimes a été réservée, selon un document de l’APC.

A Dellys, également, plusieurs projets ne sont pas lancés dans de nombreux établissements scolaires, notamment l’école Ahmed Berzig, sachant que l’appel d’offres n’a été lancé qu’au mois de septembre écoulé.

A cet effet, il faudra attendre que soient achevées les procédures administratives d’octroi de projets, conformément au code des marchés en vigueur.

Les écoles primaires se trouvant dans les zones rurales lointaines sont également défavorisées et rarement touchées par ces opérations de réhabilitation.

En cas d’averses, les eaux de pluie s’infiltrent à l’intérieur des classes, en raison de la dégradation de l’étanchéité.

Les sanitaires n’ont ni portes ni eau, alors que les cantines sont insalubres. A l’école primaire d’Aït Tafat, les égouts sont déversés à ciel ouvert.

Il en est de même pour l’école primaire du VSA Omar de Bordj Menaïel, où la santé des élèves est en danger à cause de cette situation.

En tout cas, le wali de Boumerdès, Yahia Yahiatène, avait mis l’accent sur l’importance de ces opérations et mis en garde contre tout retard, surtout que les fonds ont été débloqués.

Z Youcef.

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