Plus de 20 livres édités sur le Rebelle

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Les deux derniers livres édités sur Matoub Lounes et publiés au mois de mai dernier sont ceux de Yacine Hebbache et Tayeb Abdelli. «Matoub Lounes, le chemin vers le mythe» est le titre du premier ouvrage de 200 pages paru aux éditions «Tafat» de Béjaïa.

L’auteur, Yacine Hebbache, tente de porter un regard académique sur l’œuvre poétique de Matoub Lounes. Un livre qui ne ressemble à aucun autre tant la manière avec laquelle Yacine Hebbache aborde l’œuvre poétique du rebelle sort de l’ordinaire. L’analyse académique de la poésie de Matoub n’est qu’un aspect de cet ouvrage, où il est aussi question de comparaison objective avec d’autres personnages historiques ayant marqué Tamazgha, à l’instar de Jugurtha.

Le second livre, paru il y a quelques semaines sur le rebelle, est celui du poète Tayeb Abdelli, plus connu sous le nom artistique de Tayeb Ikoubache. Le livre est intitulé «Notes et souvenirs d’un compagnon de lutte». C’est un témoignage vivant et poignant mais également oculaire qu’apporte Tayeb Abdelli sur le poète assassiné.

Depuis 1995, une vingtaine de livres a été éditée sur Matoub Lounès, en Algérie, au Maroc, en Libye et en France. Le premier livre est «Rebelle», l’autobiographie écrite en collaboration avec la journaliste française Véronique Taveau. Puis il y a eu de nombreux autre témoignes sur le rebelle, dont ceux de sa sœur «Matoub, mon frère» et de son épouse «Pour l’amour d’un rebelle». Abderrahmane Lounès a publié une biographie intitulée «Le barde flingué» et un livre d’entretiens intitulé «Le testament».

Quant à Rachid Mokhtari, il raconte dans «Ayizem anda teddidh», les années de jeunesse du rebelle à Bordj Menaïel et aux Issers, alors que Yalla Seddiki offre une excellente traduction des poèmes du rebelle dans «Mon nom est combat». Une autre traduction réalisée par Rachida Fittas, Youcef Merahi, Abdennour Hadj Said et Hamid Bilek est disponible en deux tomes dans le livre «Matoub Lounès, tafat n wurghu».

Grine a, pour sa part, édité deux livres sur Matoub, à savoir : «L’assoiffé d’azur» et «Un poète, une voix, un combat». Nordine Aït Hamouda et Djaffar Benmesbah ont, pour leur part, publié «Assassinat de Matoub, vérités et anathèmes». Youcef Zirem a édité, il y a une année, «Matoub Lounès, la fin tragique d’un poète», alors que l’écrivain et poète français Bruno Doucey a écrit et édité «Matoub, non aux fous de Dieu», en juin 2018.

En Libye, son autobiographie «Rebelle» a été traduite en arabe et éditée uniquement dans ce pays avant la Révolution. Au Maroc aussi, un journaliste a publié un livre sur Matoub Lounes en langue arabe, édité uniquement dans ce pays voisin. Mohamed Gaya, pour sa part, a écrit le seul livre sur Matoub en tamazight, intitulé «Anazbay» ou «Le résistant».

Il faut ajouter à cette liste plusieurs revues ayant publié des numéros spéciaux sur Matoub Lounes dont «Tafsut», en Algérie, ainsi que «Vibrations» et «Altermed», en France, avec la coordination de Yalla Seddiki, l’un des meilleurs spécialistes de la poésie et de la vie de Matoub Lounes, qui prépare un second livre sur lui.

A Mohellebi

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