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Point d'ordre : Pour abréger la crise, la présidentielle !

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Par S. Ait Hamouda

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Le chef d’Etat-major a jugé qu’on a, un tant soit peu, trop tergiversé sur la présidentielle et qu’il y a lieu de la tenir le 15 septembre prochain. Sans un président, le pays risque des retombées négatives importantes tant sur les plans économiques, sociaux et politiques. D’abord, la crise qui se prolonge à n’en plus finir, menant le hirak et tout ce qui lui ressemble à des conflits, à des inimitiés préjudiciables et à des sorts funestes. Pour le moment, il y a lieu de réfléchir au destin du pays, s’il est des gens qui pensent sincèrement au «polygone», qui l’ont dans le cœur et qui s’inquiètent pour le pays.

Rassemblons nos forces, unissons nos envies et faisons clore ce que nous avons semé dans cette terre qui est la nôtre pour, qu’au bout, nous retrouvions la sérénité que nous avons égarée durant un certain temps. Le message du général de corps d’armée a été clair et précis : «La présidentielle est un rendez-vous d’importance dans l’histoire de l’Algérie, qui apportera davantage de progrès sur la voie de l’instauration de l’Etat de droit.» Et cet Etat de droit qu’il soit de jure et de facto nécessairement utile et salutaire pour tout le monde, il y a malheureusement des gens qui, imprégnés du sentiment jusqu’au cou de leur égo, cherchent à semer le trouble et la confusion dans ce qui représente l’essentiel pour nous et pour l’Algérie.

Poursuivant son message, le pays «a dérangé la bande, qui n’a pas hésité à conspirer secrètement et en public pour défaire et couper ses liens, en s’appuyant sur ses acolytes disséminés dans les structures des différentes institutions, lesquels ont eu pour mission d’entraver l’action du Gouvernement et des institutions de l’Etat et créer une situation d’impasse et d’effervescence dans le front social, et ce dans l’espoir de faire aboutir leurs visées et objectifs malveillants d’obstruer le processus du dialogue national et de pérenniser la crise (…)

C’est grave que toutes ces assertions, vérifiées, se trouvent mises à l’index par le vice-ministre de la Défense. Il va sans dire que la solution à la crise est inévitablement dans l’organisation de la présidentielle.

S. A. H.

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