«Pour le départ de tout le système»

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Le mouvement populaire ne faiblit toujours pas à Boumerdès. Hier, pour le 15ème vendredi de contestation contre le pouvoir en place, plusieurs milliers de citoyens sont sortis dans la rue pour réitérer leur revendication d’en finir avec le système et ses symboles. Les localités de Boumerdès, Laaziv, Dellys, Bordj Ménaïel et Issers étaient le théâtre de plusieurs marches populaires.

Le message était clair, rejeter toutes solutions émanant du pouvoir actuel qui, selon les manifestants, «ne cherche qu’à assurer sa survie et non celle de l’Algérie». «On ne dialogue pas avec un pouvoir illégitime et sourd», pouvait-on lire sur une pancarte fièrement brandie par un manifestant qui tiendra à dire : «L’Algérie vient de perdre l’un de ses brillants enfants qui a su défendre la justice, la liberté et la démocratie, en la personne de Kamel Eddine Fekhar. Nous nous inclinons tous devant la mémoire de cet homme qui a tant donné pour le peuple». «Avec qui dialoguer ?», était l’interrogation écrite sur la pancarte d’un autre marcheur.

«On ne dialogue pas avec ceux qui ont piétiné le pays et qui ont failli à leur devoir et à leur mission de mener le pays à bon port», lancera-t-il. La marche a démarré du centre ville de l’ex-rocher noir pour sillonner plusieurs les rues de la ville où la foule a scandé des slogans hostiles au système en place. Les manifestants se sont regroupés massivement sur le parvis de la Cour de justice. Là, les manifestants ont entonné des chants révolutionnaires et exigé «le départ de tout le système», en rejetant «catégoriquement la présidentielle du 4 juillet».

Youcef Z.

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