«Pour une transition démocratique»

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La ville de genêts a encore vécu au rythme des vendredi de la contestation. La mobilisation citoyenne a été encore une fois au rendez-vous. Le peuple continue de manifester sa colère et de soulever de nombreuses revendications comme c’est le cas depuis le 22 février dernier. Pour le 2e vendredi depuis l’entame du mois sacré, ni la soif, ni la faim ni la chaleur ne sont venues à bout de la révolte du peuple.

Ceux qui ont misé sur l’essoufflement de la mobilisation, notamment pendant ce mois sacré, doivent revoir leurs copies. En effet, ils étaient très nombreux à défier la chaleur, la soif et la faim de ce mois de ramadan. Les manifestants, venus des différentes localités de la wilaya, ont cette fois surtout insisté sur le départ de Gaid Salah. Des jeunes, des moins jeunes, des hommes, des femmes et des familles entières avec des enfants, étaient au rendez-vous pour dire haut et fort non au système, non aux symboles du système et pour rejeter les élections projetées pour le 4 juillet prochain.

La marche s’est ébranlée du portail principal du campus Hasnaoua, vers 13h30, empruntant le même itinéraire que depuis des mois, vers la place de la bougie. Les slogans des manifestants ont mis l’accent sur le départ de Gaid Salah, Bensalah et Bédoui, en plus du rejet total des élections du 4 juillet. «Non au régime militaire», «Oui pour la primauté du politique sur le militaire» ont-ils scandé. Les marcheur ont également signifié leur rejet de l’élection du 4 juillet : «Non aux élections de Bensalah», «Ulaç Lvote Ulaç» ou encore «Non aux élections organisées par les habitués de la fraude», «Pour une transition démocratique», criaient-ils.

Les marcheurs ont également demandé le départ des partis comme le FLN et le RND. «FLN dégage», «RND dégage», pouvait-on lire sur des pancartes. Concernant les interpellations et les arrestations de ces dernières semaines, les manifestants ont dit rejeter «Un simulacre de procès». «Non à une justice aux ordres», «Oui à une justice libre et libérée», «Non à une justice sélective» sont quelques messages exprimés par les marcheurs aux tenants du pouvoir. Les slogans devenus classiques n’ont pas été oubliés.

«Y en a marre de ce pouvoir», «Allah Allah Ya Baba Djina Nahhou Laissaba», «Klitou Leblad Ya Saraquine», «Djazair Houra dimoqratia», «Ya Amirouche ya El Houas, ldzaier matchi labass», ont-ils crié de toutes leurs forces. A signaler que les manifestants se sont dispersés dans le calme sans aucun incident ni heurt.

Hocine T.

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