Préservons l’avenir de nos enfants

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Par Sadak Aït Hamouda

Hier, c’était la rentrée des classes. Ce qui pour tous les parents représente quelque chose d’important et l’espoir d’une école qui va se mettre selon toutes les espérances au diapason de ce que sont les systèmes ayant réussi à travers le monde. Et cette rentrée, nous devons la préserver des remous qui secouent aujourd’hui l’Algérie. Il est immonde d’impliquer les élèves dans la crise, ils sont jeunes, innocents et ne doivent en aucun cas être acteurs dans ce micmac. Si nous décidons de continuer notre «hirak», la population scolaire doit, qu’on le veuille ou pas, être tenue en dehors de la politique.

Qu’on se le tienne pour dit, dans les marches on a vu des enfants manifester, poussés par leurs parents, mais il ne faut pas que de tels comportements se répètent, parce qu’il y va de leur avenir. Ils sont l’élite de demain dont a besoin notre pays dans tous les domaines. Ce sont aussi les futurs cadres de l’Algérie. L’enfant est l’homme de l’avenir, l’homme par le truchement duquel arrive demain, qui adviendra dans le silence, comme dans le bruit, l’enfant, petit aujourd’hui et grand, à la mesure de son âge et de son intellect futur.

Cependant, il n’est pas dans la gueule du loup, mais dans le giron sa mère, avec toutes ses histoires, qu’elles soient étudiées ou contées par sa grand-mère non pas au coin du feu mais pour occuper le temps et l’espace. L’enfant, celui qui est rentré hier à l’école, qui suivra sa scolarité normalement jusqu’à l’aboutissement, si on le laisse tranquille, pas de grève, pas d’année blanche, il deviendra grand sans coup férir et avec les succès dans sa scolarité. L’enfant doit être tenu à l’écart des illusions des grands, de leur manège, de leurs scènes, de leurs théâtres, de leurs simagrées. Il doit être protégé de toutes nos manigances farfelues, de toutes nos fourberies, pour qu’à la fin, au bout de ses études, il atteigne ses rêves bardé de diplômes. L’enfant est un poème de vie et il doit être préservé tel qu’on le souhaite.

S. A. H.

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