Présidentielle, les jeux s’emballent

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Par S. Ait Hamouda

En prévision de la présidentielle d’avril prochain, les jeux s’emballent, tant au sein des partis que chez les indépendants. Les premiers ont été surpris par la candidature de Bouteflika, en commençant par Mokri qui s’attendait au report, mais il n’en fut rien.

Il se dit alors le seul représentant de l’opposition, puisque la majorité de celle-ci boycotte l’élection. Louisa Hanoune, elle, s’inquiète pour l’Algérie. Elle ne s’est pas encore décidée à participer, mais elle fait comme si, sait-on jamais. Elle non plus ne s’attendait pas à la candidature du président de la République.

Faisant le parallèle avec le Venezuela, elle argue qu’il y a ceux qui ont peur des Etats-Unis, en s’opposant au statu quo, et ceux qui ne craignent personne en prenant le risque de se retrouver les pieds en l’air. Ghediri, quant à lui, est vu par certains comme un lièvre, alors que d’autres soupçonnent en lui un présidentiable fait pour gouverner, malgré son grade de général à la retraite.

Dans tout ce méli mélo, il n’y a rien de vrai que l’ambition. Réclamant une chose et son contraire, étalant leurs fausses vérités, faisant croire qu’ils détiennent la vérité à ceux qui leur donnent du crédit… Mais cela n’est qu’une farce. Ils voient loin. Ils présentent un programme qu’ils qualifient de politique, mais celui-ci n’est pas assez consistant pour préfigurer de ce que serait l’Algérie d’aujourd’hui et de demain.

Chacun peut souhaiter un pays à sa mesure, mais aucun ne peut prétendre gérer convenablement un territoire aussi vaste que le nôtre sans arrières pensées. Ceux qui appellent au boycott, le FFS c’est sa marque de fabrique, le RCD de temps en temps et les indécis auront à gagner par les abstentionnistes.

Qu’ils soient nombreux ou pas, ils rassembleront l’escarcelle entre eux. Cependant, boycotter n’a jamais été un élément comptabilisable au profit de ceux qui appellent à hue et dia à renoncer au vote.

S. A. H.

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