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Démission de Bouteflika : Réactions étrangères

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Les états-Unis : «Le cadre de la transition doit être fixé par les Algériens»

a première réaction étrangère sur la démission de Bouteflika est venue des Etats-Unis d’Amérique. «Le cadre de la future transition en Algérie après la démission du Président Abdelaziz Bouteflika doit être fixé par les Algériens eux-mêmes», a déclaré, mardi, le département d’État américain. «Il revient aux Algériens de décider comment gérer cette transition en Algérie», a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Robert Palladino.

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La France : «Une page importante de l’histoire de l’Algérie qui se tourne»

La France, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a réagi tard dans la nuit d’avant-hier : «Le Président Bouteflika a annoncé sa démission. C’est une page importante de l’histoire de l’Algérie qui se tourne», tweete le ministre français des Affaires étrangères. «Le peuple algérien a montré ces dernières semaines, par une mobilisation continue, digne et pacifique, qu’il était déterminé à faire entendre sa voix», ajoute-t-il. «Nous sommes confiants dans la capacité de tous les Algériens à poursuivre cette transition démocratique dans ce même esprit de calme et de responsabilité», conclut-il.

La Russie : «Transition sans ingérence de pays tiers»

La Russie appelé hier à une transition «sans ingérence de pays tiers». «Nous espérons que, quoi qu’il arrive, les processus internes qui se déroulent dans ce pays et qui relèvent exclusivement des affaires intérieures de l’Algérie se dérouleront sans ingérence de pays tiers», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dimitri Pskov. Moscou espère aussi que «la transition qui s’annonce n’aura aucune répercussion sur le caractère amical de nos relations bilatérales», a-t-il souligné.

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