Revoilà la grève dans les primaires

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Les enseignants du primaire ont décidé de reconduire leur grève cyclique de trois jours, au niveau national, à partir d’hier.

Le torchon brûle toujours entre le ministère de l’Éducation nationale et la Coordination nationale des enseignants du primaire qui a entamé, hier, une unième grève cyclique de trois jours, à travers toutes les wilayas, pour exiger la prise en charge de sa plate-forme de revendications. Selon cette organisation syndicale, le recours à la grève est motivé par la non-prise en charge des revendications soulevées, au ministère de tutelle. «Suite à l’installation d’un nouveau ministre à la tête du secteur de l’éducation nationale, nous avons présenté une demande d’audience mais nous n’avons reçu aucune suite», a déploré Nabil Zenai, l’un des représentants des grévistes. Ce dernier a fait savoir que ce unième mouvement de grève est ponctué par un rassemblement national, aujourd’hui, devant l’annexe du ministère de l’Éducation nationale à Alger.

A souligner que plusieurs revendications socioprofessionnelles ont été mises en avant par la Coordination nationale des enseignants du primaire. Il s’agit, entre autres, de «la révision des programmes pédagogiques, des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays», «la modification du statut particulier» de telle sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire, au même grade de base et «la diminution du volume horaire». En outre, les grévistes réclament «l’application immédiate du décret présidentiel N°266/14 avec effet rétroactif depuis sa parution, en 2014, «le recrutement de superviseurs, afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines pour permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques» et, enfin, «la création de nouveaux grades d’enseignant pour les matières scientifiques, littéraires et d’éducation physique». Pour rappel, les enseignants du primaire ont entamé leur mouvement de grève au mois d’octobre passé. Ils refusent de lâcher prise tant que leurs doléances ne sont pas prises en charge par la tutelle.

Samira Saïdj

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