Le village natal de Lounès Matoub est d’ores et déjà prêt pour la commémoration du 21e anniversaire de l’assassinat du Rebelle.
Dans le cadre de la commémoration du 21e anniversaire de la disparition tragique du grand chantre et poète Lounès Matoub, la Fondation qui porte son nom, sise au village Taourirt Moussa, dans la commune d’Aït Mahmoud, a concocté, comme chaque année, un programme riche et varié qui relate la vie et l’œuvre de Lounès Matoub. Il s’étalera sur deux jours, et ce du 24 au 25 juin.
L’ouverture se fera, comme le veut la tradition, avec une grandiose exposition continue sur l’icône de la chanson amazighe, rebelle témoin de son temps qui a sacrifié sa vie à défendre l’identité et la langue amazighes, au niveau du siège de la Fondation Matoub.
Le jour de son assassinat, à Tala Bouanane, restera gravé dans la mémoire de ses nombreux amoureux. Pour sa commémoration, les membres de la Fondation se rendront sur les lieux. A 13h, une gerbe de fleurs sera déposée sur la tombe du regretté, devant sa demeure natale, suivie d’une minute de silence observée à sa mémoire. Le programme continuera avec une waâda traditionnelle, qui sera offerte au public.
Il faut souligner que des représentants de la Fondation Matoub seront présents quand le prix «Lounès-Matoub contre l’oubli» sera décerné aujourd’hui, le samedi 22 juin, à la bibliothèque communale de Draâ El-Mizan par l’association culturelle Amgud.
Taourirt Moussa Ouamar a vu naître, un certain 24 janvier 1956, un chanteur, interprète et poète kabyle, engagé depuis ses débuts dans la revendication identitaire berbère. Dès son enfance commencera à pousser chez Lounès, un germe d’indocilité, qui fera de lui un rebelle. Le 25 juin 1998, il est assassiné sur la route de Tizi-Ouzou plus précisément à Tala Bounane, à quelques kilomètres de son village natal, laissant un grand vide à ses milliers de fans qui continuent à perpétuer ses œuvres.
Lyes Mechouek