Tomber de Charybde en Scylla n’est pas dans notre programme

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Par S Ait Hamouda

Il est incontestable que le «hirak» a mené un combat pacifique et compte encore le faire arriver à terme. Ce mouvement à la bonne franquette soit invité tous les vendredis et les mardis pour les étudiants.

Dans la mesure où les Algériens se sont entendus pour que leurs manifestations se déroulent dans des conditions d’entente, de paix, optimums. Ce qui signifie pour ceux qui sont pour et ceux qui sont contre une affirmation de leurs vœux d’une deuxième République.

Il va de soi que ceux qui sont pour celle-ci ne vont pas traîner en longueur, mais pour ceux qui sont contre, ils en auront pour leur grade, et ne fourniront pas grand-chose au pays, à moins qu’ils se contentent de subsides insignifiants. C’est ce que nous appelons en clair, chercher le moins bien ou le plus mal, pour satisfaire leur panse, insatiable. De là nous ferons ce qu’il fait faut pour pousser l’Algérie vers la lumière. Ce qui nous donne satisfaction, quelle que soit la situation, elle sera au zénith, et notre soleil brillera au firmament du territoire, dans son immensité, dans son intégralité et dans sa totalité.

Il reste, comme normal, la satisfaction des revendications populaires, et ensuite avec la normalité retrouvée, nous n’envisagerons pas retomber de Charybde en Scylla en ceci que nous n’irons pas de mal en pis, mais que nous remonterons résolument la pente abrupte, avec la volonté qui est la nôtre et la ténacité qui nous habite et qui fait de nous des Algériens.

Reste que la légende laisse place au plus têtu d’entre nous, pour écrire l’Histoire dans sa sacralité, indomptable et indomptée. Nous irons chemin faisant à travers les champs et les vergers, et même le Sahara de nos espoirs et de nos désespoirs pour voir dans nos performances tues et dites l’ultime contradiction qui nous dérange, ces temps de bouleversement et d’incertitudes qui ne nous font pas miroiter les paradis et les Edens. Que l’on sache une fois pour toutes, que le peuple, quand il veut miser gros sur son existence, saura quoiqu’il arrive, prendre un coup, et à la fin il aura sa deuxième République.

S. A. H.

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