Trois ans de prison requis contre l’ex-maire de Souama

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L’ex-maire de Souama entre 2007-2012 et 2012-2017 a comparu, hier lundi, devant la Cour pénale près le tribunal de Draâ El-Mizan, suite à une plainte déposée à son encontre par un vice-président de l’APC durant la même période. En effet, il a été poursuivi pour divers chefs d’accusation, à savoir dilapidation de deniers publics, passation de marchés non-conforme à la réglementation en vigueur, favoritisme et faux et usage de faux.

L’accusé a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, notamment à l’octroi des marchés, au non paiement de la facture d’une citerne de stockage de mazout de 20 000 litres, au paiement de la facture des colis alimentaires en 2016 auprès de l’EDIPAL et bien d’autres affaires.

De son côté, le plaignant a présenté des documents au juge en ce qui concerne la suspension de ses salaires et bien d’autres arguments concernant l’octroi des marchés et l’annulation de certaines consultations pour manque de pièces ou qualification. Durant tout le procès, qui a duré plus de quatre heures, pas moins de seize témoins se sont succédé à la barre alors que la liste contenait trente-deux personnes, dont des agents de l’APC, car certains d’entre eux étaient absents, des adjoints au maire de la même période, des fournisseurs et des représentants de comités de village.

Au terme des témoignages, le représentant de la partie civile avait demandé que le maire verse 10 millions de dinars de dommages et intérêts à l’APC pour les préjudices causés à la commune, en chargeant le maire de «mauvaise gestion». L’avocat du maire, lui, a demandé l’acquittement de son client. De son côté, le procureur de la République a requis trois années de prison ferme à l’encontre de l’accusé. Le verdict sera connu le dix-sept de ce mois de juin.

Amar Ouramdane

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