Un premier jour sans incidents

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Après le Brevet de l’enseignement moyen (BEM), les épreuves du Baccalauréat ont débuté hier sur tout le territoire national.

Les 674 831 candidats concernés par cet examen, qui ouvre les portes de l’université, vont devoir composer durant cinq jours.

Le premier jour s’est déroulé sans incidents, contrairement aux années précédentes lors desquelles il a été enregistré des fuites de sujets sur les réseaux sociaux.

Cette année encore, l’accès aux réseaux sociaux a été fortement perturbé. Cependant, et contrairement à l’année dernière, où l’opérateur public Algérie Télécom avait annoncé la suspension du service internet pendant la première heure de chaque épreuve, pour éviter toute tentative de tricherie via internet, aucune annonce dans ce sens n’a été préalablement faite, cette année. Le premier jour de cet examen décisif a été marqué par une surveillance stricte. Les cartables, les sacs et les téléphones portables ont été déposés à l’entrée principale des centres d’examen.

Aux lycées El-Idrissi et Haroune Errachid, centres d’examen sis à la place du 1er Mai à Alger, les candidats de la filière langues étrangères ont subi dans la matinée l’épreuve de la langue arabe et celle des sciences islamiques dans l’après-midi. Alors que la joie se lisait sur les visages de certains candidats, d’autre, en revanche, affichaient des mines désespérées.

En effet, les avis de ceux rencontrés devant les portails des deux centres d’examen de la capitale étaient mitigés. Certains ont estimé que l’épreuve de langue arabe était «facile à traiter», alors que d’autres l’ont plutôt jugée difficile.

Comme convenu, le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat, session 2019, a été donné hier par le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, au lycée Saïd Chaggar, à Rouiba (wilaya d’Alger). Depuis le début des épreuves, hier, l’accès à internet, notamment aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram…), que ce soit via l’ADSL ou le mobile, est difficile, voire impossible aux horaires des examens.

Il faut rappeler que le ministère de l’Éducation nationale avait annoncé des mesures strictes afin de lutter contre le phénomène de la fraude et contre toute tentative de fuite de sujets par voie électronique. Belabed a, par ailleurs, annoncé que «trois faux sujets de baccalauréat ont été publiés sur internet dans le but de perturber les élèves», ajoutant que «les services compétents ont identifié les personnes qui sont à l’origine de ces publications et qu’ils seront poursuivies en justice».

L. O. CH

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