Par S. Ait Hamouda
Le message de Bouteflika au peuple algérien, lu en son nom par le ministre des Mmoudjahidine à l’occasion de la Journée nationale du chahid, à partir de Tiaret, a abordé les sujets phares qui préoccupent les Algériens. «Certes, l’Algérie indépendante a été fortement ébranlée durant la tragédie nationale, mais elle est restée attachée aux préceptes de notre sainte religion et au message de nos vaillants chouhada, qui ont préféré la patrie à la vie.»
Il a insisté sur le sacrifice des patriotes pour que les enfants de ce pays vivent dans la sécurité, paisibles et rassurés pour le devenir de leur pays. Les enfants itou sont scolarisés et poursuivent leurs études dans les écoles et les universités de l’Algérie. Il y va de notre avenir que le Président avertisse son peuple des risques qu’il prend à vouloir protester contre un cinquième mandat, ce que veulent ses adversaires de l’intérieur et de l’extérieur.
Si l’Algérien jouit de la liberté, une réalité tangible, du multipartisme, de la liberté d’expression, de l’égalité entre hommes et femmes, c’est grâce au sacrifice de nos martyrs. Les conquêtes multiples du peuple et ses acquisitions pouvant être comptabilisés dans son engagement et ses combats pour l’indépendance et après avec la tragédie nationale.
Le pays connait des succès notables mais cela ne saurait être protégé sans la mobilisation de tous, d’autant que nous vivons dans un monde peu sûr, où les menaces les plus insidieuses, les plus terribles ne nous épargnent pas. Le chef de l’État exhorte l’ensemble des enfants de notre grand peuple à unir leurs forces pour la préservation du serment fait aux chouhada de continuer le combat sur la voie de la construction et l’édification.
«De même que je vous exhorte à faire prévaloir l’intérêt suprême du pays sur la diversité des idées chaque fois qu’il est question de la sauvegarde de notre indépendance politique, économique et sécuritaire.» Il va de soit que le message tient plus d’avertissements que de mises en garde, et cela n’est pas le fruit d’une imagination fertile et catastrophiste, mais bien pensée et murement réfléchie dans la tête d’un patriote algérien.
S. A. H.