Vivre heureux dans un pays stable

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Le chef d’État par intérim, dont le mandat a été prorogé par le Conseil constitutionnel, va poursuivre sa mission jusqu’à la prochaine présidentielle. Ceci pour assurer la stabilité du pays et se préparer pour la deuxième République, s’il en est.

Le premier à l’assurer de son soutien est sans conteste, le général de corps d’armée, M. Gaid Salah, qui a prononcé un discours à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix de l’ANP pour la meilleure œuvre scientifique, culturelle et médiatique pour l’année 2019.

Le vice-ministre de la Défense nationale a salué «l’approche raisonnable et sensée contenue dans le dernier message du chef de l’État, concernant l’effort à consentir afin de sortir le pays de sa crise actuelle».

Il va sans dire que la position de chef d’État-major était attendue, vu sa détermination dans la stabilisation de l’Algérie. Aussi, il en est ainsi de pas mal de propositions venant d’un côté comme de l’autre, de ceux qui veulent une sortie de crise immédiate et de ceux qui veulent la voir perdurer ad vitam aeternam et assister au déclin du pays selon leurs désirs mal sains.

Ce qui pousse les patriotes à se poser la question où va l’Algérie ? Nonobstant, le pays n’attend que la stabilité et la quiétude par les temps qui courent, cela va de soi, les Algériens aiment leur pays comme tous les peuples du monde aiment leur patrie.

N’est-il pas normal que la question fondamentale est de ce qu’attendent les uns et les autres de l’avenir qui leur donne rendez-vous au sortir de cette crise. N’empêche que par delà les tergiversations, les louvoiements, il y a une chose que les habitants de ce pays souhaitent plus que tout, c’est celle de vivre heureux dans un pays stable.

Les constitutionnalistes prédisent que c’est un moindre mal que de voir le mandat du chef d’État par intérim étiré durant un certain temps que de se surprendre dans un trou noir. Il va devoir se couvrir d’un drap que de se découvrir à tous les vents, en ne sachant rien du risque qui nous attend au tournant.

S. A. H.

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