«Zeroual est admiré et apprécié du peuple»

Partager

Selon l’ex-président de la Commission consultative des droits de l’Homme, Farouk Ksentini, si l’ex-président de la République Liamine Zeroual n’acceptait pas de gérer la transition, Mustapha Bouchahi «serait à la hauteur de la mission». «Liamine Zeroual est quelqu’un qui est admiré et apprécié du peuple.

S’il n’accepte pas pour une raison de santé ou autres, il faut promouvoir Mustapha Bouchachi», a affirmé M. Ksentini, lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. En effet, il a estimé que l’actuel président du Sénat, Abdelkader Bensalah, devrait démissionner de son poste puisqu’il est contesté par la population. «Bensalah est hautement désapprouvé par la volonté populaire.

C’est quelqu’un de responsable, il faut qu’il s’éclipse parce qu’il ne pourra pas gouverner même pour une période très limitée contre la volonté du peuple», a-t-il lancé, ajoutant que «c’est un homme d’honneur qui n’a pas le goût de la confortation».

De la démission d’Abdelaziz Bouteflika de son poste du président de la République, M. Ksentini a souligné que c’est un résultat «excrément appréciable et concret» du mouvement populaire qui «ouvre la voie à une aire nouvelle de l’Histoire de l’Algérie». Il a affiché son souhait quant à l’organisation des élections le plutôt possible pour que le pays soit remis sur les rails. «Il faut mettre des mécanismes en place et les choses aillent vite et conformément aux dispositions de la Constitution. Toute démocratie passe par les urnes.

Il faut s’attacher à la construction d’un État de droit», a-t-il dit. Concernant la prochaine Constitution, il a souligné la nécessité «de séparer les pouvoirs d’une manière équilibrée». Il a jugé impérative la limitation des mandats présidentiels. «Il faut que cette regèle reste immuable pour ne pas donner l’occasion à personne de la changer», a-t-il plaidé. S’agissant du Parlement, l’invité de la radio a indiqué qu’il doit être «doté d’un réel pouvoir et personne n’aura le droit de gouverner tout seul sans le moindre contrôle».

Samira Saïdj

Partager